À Nice, Côte d'Azur Habitat nouait en 2021 une convention notamment avec la justice pour pouvoir demander l'expulsion de locataires ayant un comportement nuisible pour la communauté.
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Quels résultats concrets, deux ans plus tard ? Réponse ce dimanche 15 octobre d'Anthony Borré, premier adjoint de Christian Estrosi et président du principal bailleur social des Alpes-Maritimes : "150 expulsions ont pu aboutir jusqu'à présent, c'est très concret. Elles ont une vertu d'exemplarité : quand une famille perd son logement, dans un quartier, on le sait. Ça dissuade".
"Nous travaillerons bientôt, en interne, à d'éventuelles adaptations, pour rendre cela encore plus efficace". Il y a des difficultés ? "C'est à la justice de trancher après que nous ayons transmis les dossiers : le temps de traitement est extrêmement long. On met actuellement un an et demi à expulser ! Il y a 18 cas pour lesquels nous attendons encore le concours de la police nationale pour le faire. Nous règlerons ça avant la trêve hivernale".
Par ailleurs, les vigiles privés pour protéger les abords des HLM promis en avril dernier devraient être sur le terrain "au début de l'année 2024". "Nous avons déjà deux agents qui ont été recrutés, pour former la direction du groupement d'intérêt économique que nous allons créer. Ils sont en train d'identifier les personnels nécessaires".
"Ce concernera quatre bailleurs. Côte d'Azur Habitat, CDC Habitat, Logirem, et Erilia. Il ne manque qu'Habitat 06, celui du conseil départemental, qui a refusé d'y prendre part. Je le regrette, parce qu'il est présent dans le quartier des Moulins, et qu'il gère une résidence, Les Quatre Vents, qui concentre bien des difficultés".