Le président de Nice Côte d'Azur a commenté pour la première fois l'ouverture d'une enquête de police autour du projet Iconic en centre-ville.
Il n'avait pas directement réagi depuis le début de "l'affaire". Vendredi 3 février, pour répondre aux révélations de M6 sur le "scandale des déchets" (on vous résume ce qu'il faut savoir par ici), Christian Estrosi avait convié la presse dans un immeuble de la Métropole, à Nice-Ouest.
Celui-là même qui avait été perquisitionné par la police à la fin du mois de janvier, dans le cadre d'une enquête ouverte autour du chantier Iconic, un diamant de verre bientôt livré près de la Gare Thiers.
Les bureaux du service aménagement de Nice Côte d'Azur avaient été visités par les enquêteurs toute la matinée du 26 janvier. L'après-midi, il en avait été de même pour celui de trois adjoints du maire.
Des domiciles privés mais aussi le siège de plusieurs sociétés liées au projet Iconic avaient également été concernés.
Les investigations portent sur des faits présumés de "trafic d'influence", "escroquerie en bande organisée", "abus de biens sociaux" et "faux et usage de faux".
"On ne sait pas qui est concerné"
Interrogé par un journaliste de France 3 en fin de semaine dernière, le président de la Métropole a commenté ces évènements - succinctement - pour la première fois.
"On n'en sait rien. Je ne peux même pas vous répondre, puisque je n'en sais rien…"
"On ne sait pas qui est concerné, sachant que cela s'est passé partout en France, le même jour et que nous attendons avec impatience un retour pour identifier les raisons qui font qu'on est venu passer une demi-journée à demander des documents qui, apparemment, ne concernent pas la collectivité".
Le 31 janvier, nous vous rapportions que l'un des promoteurs, la Compagnie de Phalsbourg, avait assuré dans la presse, par la voix de Philippe Journo, "ne pas être concerné" non plus.
Silence radio du côté de la société Fondimmo, dirigée par Paolo Celi, elle-aussi perquisitionnée.