SOCIÉTÉ — Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie dans un collège du Val d’Oise, a été décapité vendredi 16 octobre par un terroriste islamiste parce qu'il a voulu enseigner à ses élèves la liberté d'expression, valeur fondamentale de notre République.
"Parce que la défense de nos libertés doit rester notre seule boussole, parce que la France, fidèle à ses valeurs, ne capitulera jamais devant la barbarie islamiste", la Ville de Nice a annoncé plusieurs mesures pour lui rendre hommage.
Le drapeau français de l’Hôtel de Ville est mis en berne dès aujourd'hui dimanche. Un registre de doléances et un kakémono en mémoire de la victime sera mis en place dès lundi en mairie.
« On ne défend pas une position attaquée avec des mots… Nous devons maintenant arrêter de parler et porter secours à nos valeurs. »
Retrouvez ma tribune dans @leJDD #SamuelPaty #ConflansSainteHonorine https://t.co/ObQ6Svdl3j— Christian Estrosi (@cestrosi) October 18, 2020
Demain également, jour de la rentrée scolaire, l’ensemble des écoles de Nice mettront les drapeaux français et niçois en berne. Une minute de silence sera observée à 10h00 dans tous les établissements de la ville, suivie d’une explication sur cet hommage.
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Christian Estrosi l'a également annoncé dans le "Journal du dimanche" : un faisceau supplémentaire sera ajouté "l'année prochaine", "en souvenir du professeur Samuel Paty", lors de la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat du 14-Juillet à Nice, en espérant "bien que ce soit le dernier".