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Des victimes et leurs proches veulent que soit questionné un procureur sur une affaire de prélèvements d'organes qu'ils estiment injustifiés.
L’association Promenade des Anges compte obtenir des réponses claires. Samedi 3 septembre, le collectif a appelé à faire témoigner le procureur François Molins — en charge des affaires de terrorisme au niveau national en 2016 — lors du procès de l’attentat de Nice du 14-juillet qui s’ouvre aujourd'hui, pour avoir des "explications" sur plusieurs victimes qui ont été "dépouillées de leurs organes".
Ces prélèvements « n’étaient pas justifiés » et « sont intervenus de manière totalement disproportionnée » puisque parfois « la totalité des organes ont été prélevés » avance l'une de ses avocates, Virginie Le Roy. "Il y a plusieurs victimes, dont des enfants, (…) sans que les familles aient été averties." Toujours d'après l'association, quinze personnes seraient concernées.
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Seule raison avancée jusqu'à présent par le parquet : ces interventions auraient été effectuées pour "se prémunir d'éventuels recours judiciaires sur les conditions de prise en charge médicale, le soir du 14 juillet 2016". Une explication qui "n'a pas de sens", relève l'association.
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