Sublime écrin de verdure à la frontière franco-italienne, la Vallée de la Stura offre à ses visiteurs un panorama à couper le souffle, un espace hors du temps mélangeant nature et tradition.
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Au nord des Alpes-Maritimes, vous pouvez accéder à un lieu unique, vous promettant dépaysement et verdure. Il est ici question de la Vallée de la Stura, un endroit sauvage et surprenant.
Situé entre notre département et nos voisins italiens, ce point de passage naturel sert au commerce et aux individus pour rejoindre la région de Cuneo et la vallée de l’Ubaye. Son point culminant est le col de la Lombarde (2 351 mètres), qui avec celui de Larche (1 996 mètres), forment les deux corridors reliant la Stura à la France.
Une rivière qui a donné son nom à la vallée
Une fois arrivés, vous ne pourrez qu’être époustouflé par le panorama, un véritable écrin de verdure dans lequel vous admirerez la rivière qu’il est possible d’arpenter en canoë. Celle-ci traverse toute la vallée, à laquelle elle a donné son nom, tout en y facilitant les échanges.
Les chemins muletiers, les restes des fortifications militaires et des sanctuaires témoignent de sa riche histoire. Prenons par exemple la chapelle-auberge de Saint-Anne de Vinadio, bâtie au XIIe siècle et qui à l’origine accueillait des marchands itinérants. Aujourd’hui, les promeneurs y trouvent gîte et couvert afin de profiter pleinement de cette luxuriante nature.
De superbes lacs naturels
Ils peuvent ainsi se ressourcer dans un décor à la fois majestueux et austère en raison des parois rocheuses et des lacs d’altitudes comme celui Malinvern, ou encore ceux de Paur, l’Aver, Bagni di Vinadio, Laroussa ou bien le superbe point d’eau de Roburent.
Outre les lacs, vous pouvez également vous balader à travers les nombreux vallons secondaires qui caractérisent le territoire, se transformant en d’excellents points de départ pour des marches plus ou moins exigeantes.
L’un des autres héritages importants de la Stura n’est autre que l’élevage, illustré par le petit écomusée pastoral de Pontebernardo. Ce dernier retrace l’histoire de la Routo, qui représente la grande transhumance des troupeaux conduits par les bergers.
Jusqu’à 50 000 moutons parcouraient le chemin entre la plaine de la Crau, en Provence, et les alpages de la vallée. Il n’est désormais plus qu’un vestige, ayant pris fin dans les années 60, bien qu’il subsiste encore actuellement une quarantaine de bergers, pour environ 5 000 bêtes.
Une belle tradition culinaire
Parmi ces têtes, les fameuses brebis de Sambucana. Cela nous renvoie directement au sujet culinaire, l’un des points forts de la région. Les produits typiques régalent les gourmands, à l’image des cruset, de petits gnocchis ressemblant aux "orecchiette", et l’Oula al fourn, une soupe de légumes relevée de côtelettes de porc et cuite au four entre 9 à 10 heures au moins.
À savoir aussi que l’agneau de Sambucano est lui protégé par le Slow Food, un mouvement international ayant pour principal objectif de sensibiliser les citoyens à l'écogastronomie et à l'alterconsommation.
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Le paradis des sportifs
Après la randonnée, les visites de lieux historiques. Nous pouvons évoquer les musées, nombreux ici : celui du contrebandier, de la pierre, de la guerre et de la résistance ou encore celui le Palazzo Borelli à Demonte. Ils forment un réseau muséal rendant cette zone attractive.
Enfin, les touristes les plus sportifs apprécieront les sublimes sommets de la vallée qui offrent un terrain de jeu infini pour les amateurs de VTT, de ski de randonnée et même du vélo de route.