Question logement social, Nice n’est pas un exemple, si l’on en croit les chiffres passés. Pourtant, la situation s’améliore progressivement, comme le défend la mairie.
Dans une interview accordée à Nice-Presse, Anthony Borré, premier adjoint de Christian Estrosi, a mis l’accent sur cette question brûlante le 20 novembre.
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Comme nous vous l’expliquions dans cet article, la cité azuréenne est loin de respecter la loi SRU, qui impose 25% de HLM.
Nice est même la troisième ville de France de plus de 30.000 habitants où l’accès à ce type d’habitation est le plus difficile.
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L’élu azuréen, également président du bailleur Côte d’Azur Habitat, a tout de même rappelé les objectifs fixés par le préfet du 06, Bernard Gonzalez.
« Nous nous rapprochons de (notre) ambition, avec 70% de taux de réalisation de notre PLH (plan local de l’habitat) qui comprend 1.723 nouveaux logements par an. […] Sur « l’année Covid », nous étions à 50% » a-t-il rapporté.
Construire mieux
Environ 1.200 logements ont donc vu le jour cette année et 861 en 2020. Le but n’est pas de construire à tout va, mais de manière plus réfléchie.
Sur ce point, la Ville de Nice souhaite lutter « contre la densification », avec moins de grosses barres d’immeubles. Une stratégie couplée à son engagement pour un habitat plus vertueux.
« Je demande une réforme (de la loi SRU, ndlr)« souligne Anthony Borré, qui « suggère que l’on prenne en compte les dépenses de rénovation urbaine. »
Mettant en avant celles consenties par la collectivité ces dernières années : « Nous avons investi 500 millions d’euros dans la précédente mandature (2014–2020) et 300 millions sur celle-ci, aux Liserons, aux Moulins, à l’Ariane, à Pasteur… C’est absolument impératif. » Mais l’État ne le prend pas encore en compte.