Label servant à sauvegarder les derniers commerçants dans les petits villages, "Bistrot de Pays" est présent dans 34 départements et 8 régions françaises.
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Depuis 1993, soit 30 ans, "Bistrot de Pays" est aux côtés des cafés, bars et restaurants des villages de moins de 2.000 âmes. Le label, qui est soutenu par le Département des Alpes-Maritimes, a pour vocation d’accompagner ces lieux qui constituent des endroits de rencontres, de lien social, de découvertes et d’animations locales.
1.000 bistrots en moins par an en France
Aujourd’hui, le réseau recense près de 130 adresses, qui sont réparties sur 34 collectivités départementales et 8 régionales. Il resterait environ 8.900 bistrots en France dans les bourgades les moins peuplées, or, depuis plusieurs années, ce nombre chute de 1.000 en moyenne par an. Néanmoins, suite à la pandémie, un regain d’intérêt pour la ruralité a été noté.
En trois décennies, la Fédération responsable de cette organisation a monté un collectif mettant des choses au point afin de venir en aide aux commerçants à travers des actions de communication, d’appui technique et de mise en relation.
Pour intégrer l’association, il faut toutefois répondre à certains critères : se trouver dans une agglomération de moins de 2.000 habitants, être le ou l’un des dernier(s) commerce(s), ouvrir à l’année, proposer, autant que possible, les services de base non assurés par ailleurs (dépôt de pains, épicerie, presse…), organiser des animations festives et culturelles, promouvoir les produits du terroir et servir au minimum une restauration de type casse-croûte à toute heure, basée sur les produits régionaux.
8 établissements dans les Alpes-Maritimes
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Actuellement, 45 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur font partie du label. Elles sont huit sur le territoire maralpin, une liste que nous vous dressons ici :
"Le Bistrot de Sophie" (Coursegoules), "L’Auberge du Moulin" (Roubion), le "Relais du Mercantour" (Beuil), "Le Bistrot des Sources” (Peillon), "L’Hartmonie" (Castillon), "L’Hôtel restaurant Beauséjour" (Berre-les-Alpes), "L’Auberge du Prieuré" (Saint-Blaise) et "L’Auberge de Calendal" (Aiglun).
On les retrouve donc majoritairement dans l’arrière-pays niçois, dans des zones éloignées des grands flux touristiques, avec l’objectif de valoriser les fonctions économiques, touristiques et sociales de ces secteurs.
La gastronomie méditerranéenne y est à l’honneur, de l’huile d’olive au citron, en passant par les plats typiques comme le pan bagnat, la salade niçoise, la tourte aux blettes, les beignets de fleur de courgette ou encore la socca. Un peu à l'image d'un autre label, "Cuisine Nissarde", qui récompense une trentaine de restaurants.