On s'active au Théâtre national ! Nice-Presse a pu passer une tête au coeur des répétitions de "La Loi du corps noir". Petites mains, comédiens… Glissez-vous avec nous derrière le rideau.
"Regarde, on peut le mettre là", "tout le monde est OK ?", "attendez j'essaie ça"… Depuis plusieurs semaines, l'équipe de La Loi du corps noir se prépare pour la grande première du 7 février.
Rendez-vous ensuite avec plusieurs dates jusqu'au 10 février, depuis la sublime salle des Franciscains, dans la vieille-ville.

"La pièce se présente d'abord comme une intrigue policière" détaille Félicien Juttner, le metteur en scène.
"Le point de départ est un peu : qui a fait le coup ? Très vite, cela se transforme en une enquête philosophique et sociale".
Nouvelle création
Après avoir joué dans Les Fourberies de Scapin, Félicien Juttner présente donc sa nouvelle création, dans le cadre du festival Trajectoires. Ici, un incendie ravage la bibliothèque d’un établissement scolaire. "Deux mères, deux fils. Lequel des deux adolescents a allumé le feu ? Qui est le vrai responsable ? Peut-on découvrir la vérité en cherchant un coupable ?"

Sur scène, on retrouve la directrice du TNN, Muriel Mayette-Holtz, Alexandre Diot-Tchéou, Simon Jacquard, Anne Loiret mais aussi Erwan Daouphars qui interprète le rôle de l'inspecteur.
"L'histoire se déroule dans sa tête, comme un souvenir qui le traverse en permanence : il essaie de déceler le mystère de ce qu'est la loi du corps noir…"
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"On s'adapte au lieu"
Du côté de la scène, on peaufine aussi les derniers détails.
"Un bon travail en amont a été réalisé avec Félicien autour du texte et des intentions de mise en scène" détaille Marie Hervé, scénographe et costumière.
"On réfléchit ensemble à ce qu'il a envie de raconter avec l'espace, pour apporter une direction, des clés de lecture par rapport au texte".

"On s'adapte aussi au lieu. Ici, c'est très particulier (une ancienne église, NDLR)".
Pour Pascal Noël, éclairagiste, le constat est le même : "j'apporte avec la lumière une complémentarité à la narration. C'est à la fois technique et artistique".
"C'est une salle contre laquelle on ne peut pas 'lutter' : un décor en soi, où on insère notre pièce".

Pratique
Du mardi 7 au vendredi 10 février, à 20 h
4-6, place Saint-François
Tarifs : de 5 à 35 euros
Vous pouvez réserver en ligne