Vendredi 11 février, le coup d'envoi du carnaval de Nice était donné. Pour les deux semaines de festivités, la circulation a été adaptée.
La place Masséna et tous les axes à proximité inaccessibles. Les jours de défilés, impossible d'emprunter un itinéraire normal le long de la coulée verte ou de la promenade des Anglais.
De quoi créer des embouteillages supplémentaires ? Pas vraiment, selon les données du fabricant de systèmes GPS TomTom. Sur les sept derniers jours, le trafic semble n'avoir quasiment pas été perturbé.
Le taux de congestion, c'est à dire l'encombrement du réseau routier, était de 57% à 17 heures le mardi 8 février, trois jours avant le lancement du 137ème carnaval de Nice.
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A cette même heure le vendredi, jour J, ce taux était à peine plus élevé avec 58% enregistrés. Ce jour là, les axes de circulations étaient fermés de 15 h 30 à 22 h 30.
Le lundi 14 février, sans événements prévus, la congestion était à 54%.
Un bilan finalement habituel pour la capitale azuréenne qui occupe la 6ème place au classement des villes les plus embouteillées de France comme nous l'évoquions lundi 14 février chez nos confrères de BFM Nice Côte d'Azur.
Comme rappelé dans un précédent article, Nice est également la ville de l'Hexagone où l'on roule le plus lentement.
Cette faible augmentation du niveau d'embouteillages peut s'expliquer par l'utilisation des transports en commun, fortement conseillée par la municipalité, mais aussi par la meilleure préparation des automobilistes aux blocages.
La faible présence des visiteurs étrangers par rapport aux années précédente affecte également la circulation puisque ce sont potentiellement des véhicules, souvent de location, en moins.
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