Le tribunal administratif ne suspend pas la démolition du palais des congrès.
"Des riverains" accompagnés par des élus municipaux de l'opposition Reconquête avaient porté devant la justice le 4 mars dernier les travaux engagés sur le palais des congrès.
Acropolis, aujourd'hui fermé, doit être rasé cette année pour laisser place, d'ici 2025, à une extension vers le Nord de la Coulée verte.
Le tribunal administratif a tranché ce mardi 4 avril : le référé-suspension est rejeté, annonce la Ville de Nice.
"L'environnement immédiat (de Thierry Venem, élu d'opposition et porteur du référé en tant que voisin) sera à terme plus agréable, plus verdoyant, avec une vue plus dégagée" a répondu le TA, indiquant également que "l’offre culturelle en centre-ville, à proximité du domicile de l’intéressé, restera importante".
"Urgence écologique" ? Pas pour la justice
Les requérants avançaient notamment que des chauves-souris seraient menacées, y voyant "une urgence écologique", comme le révélait Nice-Presse.
"Nous avons envoyé une lettre au ministère de la culture au sujet de la continuité culturelle. Comment garantir que des évènements artistiques tels que ceux proposés au sein du Palais Acropolis, comme par exemple des concerts, pourront se mettre en place dans les mêmes conditions après la destruction ? Nous n'avons pas obtenu de réponse" disait Philippe Vardon, élu Reconquête qui appuyait cette démarche en justice.
Précédemment, ce sont les salariés de la régie évènementielle qui avaient gagné quelques jours sur le chantier, avec un autre recours.