À Nice, cité où les traditions ne meurent jamais, on a incendié notre souverain ce week-end. Le roi des trésors du monde est ainsi parti en fumée sur la Méditerranée. Ce 138e carnaval aura attiré 200.000 personnes, et des artistes venus d'une immense variété de pays.
Quelques jours avant de découvrir le thème choisi pour l'an prochain, nous vous proposons de revenir sur nos clichés préférés pour cette édition, capturés par nos journalistes.
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Le monde réuni place Masséna

Il faisait beau et chaud le 11 février, pour la cérémonie d'ouverture. Depuis la terrasse ouverte pour les journalistes, on assiste au spectacle du monde qui débarque place Masséna, dans un grand ensemble bruyant et coloré.

C'est aussi la joie de tous se retrouver après des mois de restrictions sanitaires. Et le plaisir d'accueillir toute cette foule chez nous.


On l'a dit et répété plus que de raison cette année. Mais on a de bonnes raisons d'être si fiers de notre roi "2023". Majestueux et souriant, il accompagne plus qu'il ne domine les richesses du globe. C'est aussi un coup de maître des carnavaliers, dont le travail a encore ébloui ces dernières semaines.

Notre char préféré ? "Monopofric", un tacle bien senti au capitalisme carnassier, aux "roi de la tech". Et un coup de chapeau malin, rappel de cette irrévérence qui fait notre identité niçoise.
Le Brésil en majesté

Le carnaval de Rio, hôte d'honneur, a fait chavirer les coeurs. Quelle entrée ! On s'en souviendra.


La Chine a également fait sensation…


Somptueuses batailles


C'est la célébration d'un savoir-faire azuréen, qui a fait la renommée de Nice : celle de notre art floral. Les batailles qui lui font honneur. Avec des chars incroyables pour ce 150e anniversaire.
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Boîte géante


Certains disent que notre carnaval, qu'il n'y a pas une folle ambiance tant les spectateurs sont mous. Ce n'est pas toujours faux. Mais "Lou Queernaval", son pendant gay, aura fait mentir ce cliché le 17 février en invitant 9.000 personnes sur sa piste de danse. Sympa, populaire, inattendu… Vraiment carnavalesque, quoi.
Feu de joie(s) sur la Prom


"J'étais présent lors de l'attentat, j'ai de l'émotion ce soir. C'est très émouvant de revoir ça". Terminons cette courte retrospective avec Arnaud, croisé sur la Promenade des Anglais samedi 25 février, pour le grand final.
"Je suis content pour Nice. Elle est résiliente, elle se remet…" dit-il à Nice-Presse. Depuis l'attentat, le carnaval ne s'était plus terminé sur le front de mer. Alors pour beaucoup de Niçois, cette année, c'est une étape de plus qui a été franchie dans cette nécessaire reconstruction.