Christian Estrosi est optimiste. Interrogé par nos confrères de Libération ce jeudi 7 janvier, il assure ainsi qu'au niveau de la situation COVID à Nice, "passé l'effet des fêtes, j'ai tendance à penser qu'elle sera favorable".
Depuis la mi-décembre, les choses sont compliquées dans notre métropole, qui est devenue la plus touchée de France par le coronavirus. À tel point qu'avec l'envolée du nombre de nouveaux cas, les Alpes-Maritimes ont fait partie des quelques départements à voir leur couvre-feu avancé à 18 heures au lieu de 20 h.
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"C'est simple : nous sommes frontaliers de l'Italie et de Monaco, avec qui j'ai de bonnes relations mais qui n'applique pas nos règles sanitaires" relève le maire, toujours dans les colonnes du journal de gauche.
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"Donc vous avez, à 20 kilomètres de Nice, un État dont les commerces sont ouverts, et les gens se disent : on va aller prendre du bon temps. Surtout, nous avons un grand aéroport international, où les vols sont passés fin décembre de 20 à 120 par jour sans contrôle sanitaire ou presque" a-t-il encore analysé. "Donc le problème vient de l'extérieur".
Parmi les causes de cette flambée épidémique, l'édile avait aussi pointé fin décembre "le laisser-aller de certains Niçois au niveau des gestes barrières".
Avant de se montrer confiant :
"Je suis convaincu qu'avec la fin des vacances, notre taux d'incidence, aujourd'hui de 300, passera sous les 150 dans les deux ou trois semaines à venir"
Christian Estrosi dans Libération, le 07/01/2020
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Dans ce même interview, le président de la métropole Nice Côte d'Azur a assuré qu'il ne comptait pas commander de doses de vaccin en lieu et place de l'État, notamment à cause des risques juridiques et de la circulation de dangereuses contrefaçons.
"Je n'ai pas le sentiment que la France fasse pire qu'ailleurs" a-t-il d'ailleurs noté à propos de notre stratégie vaccinale.
Sauvons les festivals
Concernant le secteur culturel, Christian Estrosi a annoncé qu'il allait proposer à la ministre en charge, Roselyne Bachelot, un nouveau protocole sanitaire, en tant que président délégué de la région. Une initiative importante, alors que la PACA est "celle qui en accueille le plus dans tout le pays. Le secteur est prêt."