Notre département enchaîne les tristes records. Depuis décembre, la barre symbolique des 500 hospitalisations COVID a été dépassée. Pendant la première vague au printemps, jamais les hôpitaux maralpins n'avaient accueillis plus de 300 patients touchés par le virus simultanément. D'après Santé Publique France, on en compte 564 (+6 en 24h) aujourd'hui.
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69 personnes (+1 en 24h) sont admises en réanimation, pour une tension hospitalière chiffrées à 78% au 3 janvier (52% en France). Au 3 janvier, le taux d'occupation des lits de réanimation/SI/SC et de 68%.
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Notre taux d'incidence (nouveaux cas pour 100.000 habitants sur une semaine) n'est toujours pas très brillant : il dépasse les 330 au 31 décembre, alors que la moyenne en France est 136, et le seuil d'alerte 50.
Même si le laisser-aller de certains et les déplacements vers Monaco et l'Italie, couplés à l'entrée dans l'hiver, ont pu faire grimper le chiffre, il faut également garder à l'esprit que notre territoire est parmi ceux où l'on se dépiste le plus, comme nous vous l'expliquions dans ce décryptage.
En moyenne, 6 personnes meurent chaque jour en ce moment (du 26 décembre au 3 janvier) dans les Alpes-Maritimes, un chiffre en hausse.
La situation pourrait empirer
Concernant la circulation du virus, l'effet des fêtes ne sera connu que dans une semaine. "La tendance est déjà préoccupante" depuis début décembre, affirme Jérôme Salomon au JDD.
Le directeur général de la Santé s'inquiète à la fois des conséquences des vacances, du froid qui favorise les transmissions, des deux variantes identifiées en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud déjà détectées en France mais aussi du brassage d'élèves avec la rentrée de ce lundi 4 janvier.
Le Conseil scientifique a d'ores et déjà dit craindre un rebond "incontrôlé" dans les prochaines semaines, notamment en raison des fêtes de fin d'année et de l'organisation de quelques rassemblements clandestins pour le réveillon.
Notre département, comme 14 autres particulièrement exposés, majoritairement à l'Est, est soumis à un couvre-feu avancé à 18 h (au lieu de 20 h) depuis le 2 janvier.