Ces agents de la Garde républicaine seront désormais en poste chez nous toute l'année. Une façon d'assurer une présence accrue contre la délinquance, mais aussi de rapprocher les forces de l'ordre des Maralpins.
C'était l'un des combats de la sénatrice Alexandra Borchio-Fontimp (LR). Dans un courrier daté du 5 septembre 2022 co-signé par le maire de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre, elle demandait au ministère de l'Intérieur la création d'une vraie brigade équestre au sein de la Garde républicaine des Alpes-Maritimes, qui serait présente toute l'année.
L'hippodrome Côte d'Azur pourrait les accueillir pour un coût limité de 25 000 euros l'année. D'après l'édile, il serait plus aisé pour le citoyen, attiré par l'animal, de venir échanger avec les femmes et hommes en uniforme.
Mieux, il s'agirait, expliquait-elle dans Nice-Presse, d'un "message positif envoyé à la population", en plus de "ses effets sur la délinquance". Sans compter l'opportunité de rendre les patrouilles plus "vertes". À Nice, une unité semblable, du côté de la police municipale, est très populaire auprès des habitants.
La sénatrice antiboise obtient satisfaction en ce début de semaine. Tel qu'elle l'annonce lundi 2 octobre, la brigade équestre "est pérennisée sur décision du ministère de l'Intérieur".
D'autres renforts dans les Alpes-Maritimes
L'Élysée s'engage à mobiliser plus de 200 brigades de gendarmerie dans les régions. Trois sont prévues dans la métropole niçoise, avec deux nouvelles casernes : à Tourrette-Levens, La Gaude et donc à Cagnes, en mobile.
Côté calendrier, tout n'est pas encore dévoilé, mais le déploiement devrait débuter en novembre.
Il y a trois semaines, Beauvau avait formulé plusieurs promesses à l'occasion d'une visite à Nice. Gérald Darmanin avait évoqué "en novembre" l'arrivée, pour un temps, d'une nouvelle brigade spéciale dans notre ville, dédiée aux enquêtes sur les narcotrafics.
Il avait également acté le doublement des effectifs à la frontière franco-italienne, qualifiée de "passoire" par la droite.