ILS FONT NICE. Maguy, engagée pour faire rayonner la danse et la communauté arménienne : "Tant que c'est fait avec le coeur, ça ne peut que marcher !"

Depuis quinze ans, Maguy Georgian fait rayonner la choré­graphie dans la capitale azuréenne. Directrice artis­tique de l'école Melting Danse, dans le quartier du port, elle propose une variété de cours. Mais pas seulement ! Rencontre… 

• “Ils font Nice” : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse.

Racontez-​nous les débuts…

J'ai commencé la danse à 4/​5 ans. D'abord fait du classique - que j'ai continué tout au long de ma vie - puis j'ai poursuivi avec d'autres disci­plines, comme le jazz. J'ai touché un peu à tous les styles, cabaret, latine, afro, arménienne… Cela m'a permis de m'enrichir person­nel­lement. Quand on commence à créer, il faut s'ouvrir à tous les horizons !

J'ai eu une carrière de danseuse. Dans des compa­gnies en France, en Suisse, en Allemagne et en Italie. Mais j'avais vraiment cette envie d'enseigner. C'est venu tôt chez moi. J'ai d'ailleurs commencé à trans­mettre ma passion très jeune, dès l'âge de 17 ans.

Je me suis formée, j'ai passé mon diplôme pour le jazz mais aussi pour la danse arménienne direc­tement dans le pays. Aujourd'hui, ça fait quinze ans que j'ai ouvert l'école Melting Danse. On est entre 150 et 170 adhérents.

En parallèle, je suis prési­dente du foyer culturel arménien de Nice, de par mes origines, et de l'antenne niçoise de Homenetmen, les scouts arméniens.

Que propose l'école ?

Ce n'est pas pour rien que le nom "Melting Danse" a été choisi. C'est un mélange de plusieurs disci­plines. Il y a du classique, du jazz, du dancehall, du cabaret, du hip-​hop, latine jazz, du Bollywood, du flamenco, du street jazz, du street contem­porain, du cerceau aérien, de la danse arménienne mais aussi avec des talons.

Plusieurs cours sont ouverts à tous les âges. Je fais de la sous-​location dans les locaux. Il y a donc aussi du pilates, du bien-​être, du "dance and fit" ainsi que des massages sportifs, une compagnie contem­po­raine… De plus, je propose un cursus de formation profes­sion­nelle avec des horaires adaptées.

Vous avez créé votre propre compagnie…

Je suis choré­graphe de la compagnie Melting Dance avec qui je me rends sur des événe­ments. On propose tous les styles, à la demande du client. D'ailleurs, on travaille beaucoup avec la munici­palité. On est présents sur de nombreux rendez-​vous, comme par exemple le Carnaval, avec la Maison Pignataro. Le 8 décembre, on dansera pour la parade de Noël !

On participe de manière bénévole au Noël Solidaire, à Handicap International, au Jogging Rose… Le 30 novembre, on sera sur la place Garibaldi pour le Téléthon. À côté de cela, je donne des cours bénévo­lement à SOS Cancer du Sein. Sans oublier dispensés aux seniors.

Vos meilleurs souvenirs ? 

J'ai fait deux belles rencontres, Sylvie Lebrasseur et Sabine Zerbib. Pendant le Covid, on a organisé des événe­ments artis­tiques pour continuer à faire vivre la culture. Devant l'hôpital des enfants Lenval, sur la Promenade, où l'on a réalisé une choré­graphie pour les enfants, par exemple. Ils nous regar­daient depuis la fenêtre, c'était très touchant. Un moment fort dans une période très difficile.

Et pour la suite ?

J'aimerais ouvrir des créneaux de danse-​études à partir de l'année prochaine. Il faut donc voir avec les collèges, ou les lycées, avec qui je pourrais travailler en colla­bo­ration. J'ai d'autres projets en tête. Tant que c'est fait avec le coeur, ça ne peut que marcher !

En savoir +

• 18 rue Catherine Segurane
• Pour plus d'informations, c'est par ici

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