“Ils font Nice” : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse.
Nice Skateboard Association est la première dédiée à cette discipline dans notre cité. Cours, stages… Depuis 20 ans, les adhérents font vivre ce sport et partagent leur passion. Rencontre avec Gabriel Kallonico, le directeur.
Racontez-nous le début de l'aventure…
Tout a commencé il y a plus de 20 ans. Avec le magasin de skate 4 Wheels, qui était sur Garibaldi à l'époque, on a créé l'association. En parallèle, moi, je travaillais aux services des sports pour la mairie de Cagnes-sur-Mer et de Saint-Laurent-du-Var. Il y avait un skatepark là-bas. L'idée était de développer des structures également sur Nice. Et c'est d'ailleurs encore le cas aujourd'hui. La quête ne s'arrête jamais !
Que propose l'association ?
Des cours tout au long de l'année, et des stages pendant les vacances. Le prochain est prévu en octobre. C'est essentiellement le matin puis des sorties sont organisées avec les plus aguerris, sur d'autres skateparks. Par exemple, cet été, on est allé à Valberg et à Cannes. D'ailleurs, on commence doucement à donner des cours là-bas aussi…
À Nice, on est principalement sur deux structures : à Comte de Falicon, au nord, et à Jean-Bouin. Nos séances, individuelles et collectives, sont ouvertes à tous les âges, dès 4 ans !
Quelle est la place du skate à Nice ?
Ça a toujours été un peu compliqué. Près de Masséna - dans l'ancien amphithéâtre où se trouve aujourd'hui le miroir d'eau - c'était vraiment l'endroit où l'on se retrouvait, où le skate était libre. Depuis qu'ils ont refait des travaux (ceux de la coulée verte, nldr) ce n'est plus le cas. L'évolution est un peu compliquée, on ne peut pas pratiquer partout.
À l'époque, déjà on voulait mettre un place un système - comme dans d'autres grandes villes - avec des endroits où il est possible de skater à certaines heures précises, mais aussi de délimiter des espaces. Cela a été abordé juste avant le Covid, puis avec la pandémie, tout a été un peu arrêté.
Les Jeux Olympiques ont aidé à développer l'image du skate. On n'est plus le "sport rebelle" par excellence. C'est la seconde fois que la discipline est aux JO !
Vos meilleurs souvenirs ?
Il y en a tellement ! Mais je pense que c'est surtout de voir l'évolution des enfants. Ils reviennent nous voir des années après. D'ailleurs certains ont fait leur petit bout de chemin, en étant sponsorisés, en vivant un peu de ça pendant un moment… C'est super !
Et pour la suite ?
La dynamique est déjà là donc on poursuit. On continue comme ça !
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