Plutôt que de se lancer dans une énième réforme, le maire de Cannes appelle à « d’abord exécuter les politiques publiques » existantes.
« On est obligé de constater l’inefficacité de la puissance publique ».
Invité le 11 mai sur le plateau de notre partenaire BFM Côte d’Azur, David Lisnard a estimé que l’actuelle situation migratoire « porte atteinte à l’équilibre de la population française et c’est préjudiciable aux immigrés eux-mêmes. La quantité, lorsqu’elle n’est pas maîtrisée, porte atteinte à l’intégration. »
« Dépassionner ces débats »
« La situation est vraiment explosive, dit-il. On ne peut pas faire du ‘‘en même temps’’ migratoire. Entre discours de droite et de gauche, le président se contredit sans cesse. Je pense qu’il faut dépassionner ces débats ».
« Il y a des ajustements législatifs à faire, mais il faut d’abord exécuter les politiques publiques ».
Le président des Républicains Eric Ciotti veut, de son côté, suspendre « tous les droits des clandestins » et provoquer un « référendum » sur la question de l’immigration – ce qui serait certainement contraire à la Constitution.
Les flux migratoires ont été multipliés par quatre à la frontière franco-italienne ces derniers mois, d’après la préfecture des Alpes-Maritimes. 150 gendarmes sont d’ailleurs envoyés en renfort par le gouvernement.
L’association « Tous citoyens » dénonce ces jours-ci la récupération politique de la situation. Pour ce collectif de gauche, des élus maralpins « prônent des choses illégales ».