Des trois plus grandes villes de la Région Sud, laquelle possède le prix au mètre carré le plus élevé ? À contrario, laquelle pratique les tarifs les plus abordables ? Ce baromètre nous donne un élément de réponse.
Sommaire
L’étude menée par Bien'Ici, site d’annonces immobilières, en collaboration avec nos confrères de BFM Business, permet d’y voir plus clair sur la situation du parc locatif en Provence-Alpes-Côte d’Azur, principalement sur les montants dans les municipalités les plus peuplées de notre territoire.
Dans ce rapport, on peut notamment y découvrir les tarifs médians au 1er avril 2024 pour les trois pièces et les studios dans certaines des plus grandes communes françaises. On s'intéresse ici aux communes de la Région Sud, notamment Nice, Toulon et Marseille.
Toulon moins chère que Marseille
Si l’on reprend le classement dans l’ordre croissant, commençons avec la ville varoise. Ici, les prix des annonces avant négociations font état d’un mètre carré évalué à 15,9 euros en ce début du mois. Le loyer médian est estimé à 495 euros pour les plus petits appartements, et à 820 euros pour les T3.
À LIRE AUSSI : Immobilier. Ces villes de Provence-Alpes-Côte d’Azur où les prix baissent enfin
La localité marseillaise est un peu plus onéreuse - 19,9 euros le mètre carré - même si elle propose des coûts plus attractifs que sa voisine d’Aix-en-Provence (23 euros en moyenne). Dans la cité phocéenne, louer studio revient à 550 euros. Si vous vous intéressez aux plus grandes surfaces, comptez 930 euros.
Enfin, plus à l’Est, Nice est loin devant ses consœurs, affichant un tarif moyen au mètre carré de 25,3 euros. Seule Paris est plus chère (46,1 euros). Trouver une location pour les portefeuilles les plus modestes devient difficile. Un bail pour un une pièce est établi à 650 euros dans la capitale maralpine, quand le T3 coûte 1.340 euros par mois.
Nice et la Côte d'Azur, un marché sous tension
Comment expliquer qu’il soit si compliqué de trouver un bien sans se ruiner dans la Baie des Anges ? Principalement car le nombre d’habitations de ce type est en chute libre, comme nous l’indiquions dans cet article fin février. Chez nous, mais globalement sur toute la Côte d’Azur, le marché est sous tension.
Parmi les facteurs mis en cause, il y a les nombreux logements peu, voire pas utilisés. Des résidences secondaires, ou tout simplement inoccupées. Sans oublier que les montants à l’achat dans l’immobilier sont encore très élevés à Nice. Les ménages locataires préfèrent alors rester dans leur habitation, et reporter leur projet de devenir propriétaire.
À LIRE AUSSI : Location et achat : comment progresse l’immobilier à Nice en mars 2024 ?