Découvrez quartier par quartier les tarifs de l’immobilier à Antibes.
C’est un petit événement dans un secteur où l’inflation est encore très marquée à Nice et dans d’autres communes aux alentours. Dans leur traditionnel guide sur l’évolution du prix de l’immobilier ville par ville, nos confrères de Capital se sont penchés sur la situation d’Antibes Juan-les-Pins.
A la lecture de ce baromètre, il apparaît que contrairement à la capitale des Alpes-Maritimes, la cité azuréenne vive une période d’accalmie concernant les tarifs de la pierre. En effet, dans plusieurs quartiers, le mètre carré est resté au même niveau sur un an, bien que certains endroits aient connu une progression de 7 %.
Les prix n'ont pas changé à la Badine et à Rostagne
Les primo-accédants, qui sont aujourd’hui majoritairement exclus du marché, vont peut-être donc pouvoir souffler un peu. On peut par exemple évoquer la Badine, où les prix commencent 6 000 euros le mètre carré, et sont en moyenne de 7 750 euros pour les logements des années 1960. Ici, on ne note aucune variation des tarifs pratiqués depuis 12 mois.
C’est aussi le cas à Rostagne où le mètre carré est évalué à 8 450 euros pour les immeubles d’une quarantaine d’années. Pour les plus récents, comptez 8 550 euros en moyenne.
Baisse des prix sur les appartements récents dans le centre-ville
Dans le centre-ville, les habitations de la décennie 2010 ont vu leurs tarifs moyens baisser de 3 % afin d’atteindre 7 400 euros. Pour les plus anciennes bâtisses, cela tourne en revanche plutôt autour des 9 700 euros (0 %).
Privilégié par les jeunes actifs travaillant à Sophia- Antipolis pour sa proximité, le secteur de Semboules, au nord-ouest d’Antibes, a lui un mètre carré s’affichant à 6 000 euros. Cela peut même descendre à 5 900 euros pour les maisons des années 1980 (0 %), mais grimper jusqu’à 6 400 euros pour celles de 1990. La progression pour ce type de bien est d’ailleurs la plus importante : +7 %.
C’est un peu plus onéreux dans la zone de Peyregoue. Les immeubles datés de 1980 sont cotés à 7 200 euros le mètre carré (+2 %). La moyenne est de 6 800 euros pour les maisons jumelées de 1990 (0 %).
Le quartier de la gare reste très onéreux
Le quartier de la gare à Juan-les-Pins gardent néanmoins sa palme du plus cher, avec un prix moyen de 11 350 euros pour les immeubles remontant à 1970. Ils ont subi une augmentation de 5 % sur l’année écoulée. Cela descend tout de même à 6 900 euros pour les appartements de la décennie 1960 (0%).
Enfin, finissons ce tour de l’immobilier à Antibes par les Rastines, qui est le seul endroit de la station balnéaire à avoir connu une progression sur plusieurs sortes de logements.
Les maisons mitoyennes des années 70 (5 600 euros le mètre carré) et 80 (4 200 euros) ont gagné respectivement 2 et 5 %. Ici, le mètre carré est compris en moyenne entre 4 200 et 8 600 euros. À savoir : si vous envisagez de vous installer dans une résidence de 1990 avec un court de tennis et une piscine, il vous en coûtera 6 500 euros du mètre carré (+2%).