Au mois d’avril, Nice a connu la hausse la plus importante concernant le prix de l’immobilier. Une évolution qui ne va pas dans le sens du reste du marché français.
En avril, le prix de la pierre chez nous a grimpé de 0,5% selon une estimation de MeilleursAgents, sur la lancée de sa dynamique depuis un an (+5,6%).
Une anomalie dans l’Hexagone si l’on se compare aux autres grandes métropoles. À Bordeaux (-1% sur un mois), Montpellier (-0,7%), Lyon (-0,7%), et Toulouse (-0,2%), les tarifs baissent. Même Paris n’y échappe pas (-0,5%).
Dans certaines villes comme Strasbourg (+0,1%) et Lille (+0,1%) nous assistons plutôt à une stagnation, et si Marseille (+0,4%) et Rennes (+0,3%) sont eux aussi en progression, cela reste moins marqué qu’en avril 2022 (respectivement +2,1% et 0,7%).
Les "secundo-accédants" font du bien à Nice
Si Nice flambe, c’est en partie grâce/ou à cause des secundo-accédants, les personnes les plus aisées, achetant un deuxième logement, qui composent la majorité de la clientèle.
Ces derniers sont moins dépendants aux crédits, aujourd’hui difficiles à obtenir, et pour certains en quête de résidences secondaires, explique le site de référence.
Un prix du mètre carré toujours plus haut
En 2023, le mètre carré sur notre territoire a augmenté (+2,1%) pour atteindre aujourd’hui les 5.158 euros, soit le deuxième total le plus haut de tout le pays, derrière la capitale (10.082 euros) et juste devant Lyon, 5.145 euros.
Sur le sol français, la tendance et donc à la négociation, ce qui favorise les acheteurs, les vendeurs devant accepter de revoir leurs prétentions à la baisse. Un rapport de forces qui n’est pas encore arrivé chez nous.
Pour rappel, les délais de vente pour un bien niçois étaient de 61 jours en mars dernier, avec une orientation à la baisse. On peut l’expliquer notamment par la surchauffe de la tension locative que connaît notre cité. Se loger sur la Côte d'Azur est donc plus que jamais un casse-tête.