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Alors que se loger devient de plus en plus compliqué dans les Alpes-Maritimes, certaines villes accusent un taux de logements "inutilisés" particulièrement élevé.
Au total, 14% des appartements et maisons de la cité des Anges sont inoccupés d'après une étude de Capital sur la rentabilité immobilière dans diverses villes de France.
Un taux largement plus élevé que la moyenne nationale, située à 8%, mais aussi que dans d'autres grandes communes de l'Hexagone.
Pour rappel, un logement vacant est un bien proposé à la vente ou la location, en attente de succession ou bien sans affectation précise.
Marseille en compte 8.2%, Bordeaux 6.9%, Lyon 8.4%, Toulouse 11.4% et Strasbourg 8%. A Paris, la vacance immobilière concerne 8.5% du parc.
"Plus le taux de vacance est élevé, plus il sera difficile de trouver un locataire pour occuper votre bien pendant de longues périodes. En investissant dans une ville qui compte un taux de vacance inférieur à 5%, vous serez quasiment assuré de trouver un locataire" rappellent nos confrères.
Des logements boudés ?
Ce taux très élevé n'est pas forcément représentatif de l'ensemble du territoire niçois. Certaines zones peuvent être davantage délaissées à cause d'un aspect vétuste ou encore d'un manque de commerces et de services.
Cependant, les chiffres de l'INSEE ne détaillent pas la vacance par quartier. A noter également que les données prennent en compte les vacances à court terme.
Ce taux de non occupation (14%) présente un paradoxe avec les difficultés que connaissent les Niçois pour se loger. La problématique est forte dans notre ville, notamment sur l'aspect des logements sociaux trop peu nombreux.
Notre territoire souffre également d'un manque de produits neufs, décrypté dans un précédent article, qui incite les acquéreurs à se rabattre sur l'ancien.
Face à la diminution du stock, les prix s'envolent et rendent de nombreux biens inaccessibles au grand public. De fait, un appartement ou une maison mettront donc davantage de temps à être occupés.