Juste avant le passage en 2025, l’État a publié sa carte des loyers 2024. Sans surprise, les communes du littoral sont très onéreuses, mais pas pour tous les types de biens.
Un projet de déménagement sur la Côte d’Azur pour 2025 ? Alors la carte interactive des loyers 2024 du ministère chargé du Logement vous aidera sûrement. Publiée le 31 décembre 2024, elle donne accès à la moyenne des baux par ville, et est actualisée une fois par an. Selon le type d’habitation recherché, appartement ou maison, vous pouvez ainsi observer les spécificités des quelque 35.000 cités de l’Hexagone.
Au premier coup d’œil, on remarque qu’une large majorité des Alpes-Maritimes appartient à la dernière catégorie. Sans surprise, il s’agit de celle des localités les moins abordables du pays. Les prix pour résider dans un bien collectif y sont alors compris entre 12,4 et 33,8 euros du mètre carré. La fourchette s’étire de 11,2 à 29,3 euros pour un bien individuel.
Maintenant, si l’on s’attarde sur Nice et ses environs, il faut déjà savoir qu’un appartement s’y loue moyennant 19,5 euros le mètre carré. Comptez 20,5 euros si vous visez plutôt une maison. La capitale azuréenne est donc globalement chère pour les familles aux revenues modestes, mais elle est loin d’être la pire dans ce domaine.
Sans surprise, des appartements hors de prix à Èze et sur le littoral
Parmi les villes les moins accessibles, nous avons Beausoleil (30 euros le mètre carré pour un appartement), Cap d’Ail (29,6 euros), Èze (26,8 euros), Beaulieu-sur-Mer, (25,8 euros) ou encore Saint-Jean-Cap-Ferrat (25,6 euros) et Villefranche-sur-Mer (24,4 euros).
Si vous souhaitez emménager non loin de la Baie des Anges, pour le travail par exemple, il semble plus indiqué de concentrer sa prospection sur La Trinité (16,5 euros pour un mètre carré), Cantaron (16,8 euros), Saint-Jeannet (16,9 euros), Gattières (17,3 euros), voire Carros (17,7 euros). Toutes les autres municipalités limitrophes dépassent les 18 euros, certaines allant même au-delà des 19 euros.
Près de Nice, les communes moyennes deviennent elles aussi moins accessibles
Néanmoins, il est intéressant de constater que la donne tend à s’inverser pour ce qui est des plus grandes demeures. Par exemple, on tombe à 16,3 euros à Cap d’Ail, à Beausoleil, La Turbie et Èze. A contrario, des communes plus dans les terres comme Gattières, Aspremont, Colomars, Falicon, La Trinité et Saint-André-de-la-Roche, toutes à 21,3 euros, font grimper la moyenne. Soit le même prix qu’en bord de mer, à Saint-Jean-Cap-Ferrat ou à Villefranche-sur-Mer.
Non loin de Nice, il reste tout de même des bons plans, dont Saint-Jeannet et La Gaude, imbattables avec leur mètre carré estimé à 13,5 euros. Mais on peut aussi dénicher la perle rare à un coût moindre en regardant à Castagniers, Cantaron, Tourette-Levens (15,9 euros) ou à Carros (18,1 euros).
Plus à l’Ouest, des villages comme Vence, Saint-Paul-de-Vence et La Colle-sur-Loup sont victimes de leur succès, avec des tarifs se rapprochant de ceux pratiqués dans le secteur niçois.
