Ville particulièrement attractive sur le plan immobilier, Nice a connu sur les cinq dernières années une significative hausse des prix. Mais en s'arrêtant aux tarifs quartier par quartier, on remarque que tous ne sont pas pour autant inaccessibles.
Sommaire
Les chiffres de la plateforme immobilière Particulier à Particulier sont sans équivoque. Publiée au cours du mois de décembre, l'étude de PAP révèle que Nice reste moins chère que Cannes et Antibes d'un point de vue immobilier. La capitale azuréenne promet en moyenne des logements à 4.771 euros le mètre carré contre respectivement 5.721 et 5.118 chez ses voisines.
Néanmoins, elle n'a pas échappé à la tendance inflationniste qui a frappé la Côte d'Azur ces dernières années. Depuis cinq ans, les montants y ont grimpé de 21% pour les appartements et les maisons. Déjà très attractive, elle a connu une forte progression depuis la crise sanitaire.
La Rue de France, secteur le moins abordable
Cependant, tous les secteurs de la ville ne sont pas logés à la même enseigne. Il existe, comme partout, des endroits plus ou moins convoités, et donc plus ou moins onéreux. Par exemple, l'axe piéton de la Rue de France est la zone la plus chère, avec un tarif moyen à 7.069 euros du mètre carré. Très animée, elle profite de ses nombreux restaurants et boutiques, ainsi que de sa proximité avec la Promenade des Anglais.
Elle n'est pas la seule à proposer des prix élevés. Sans grande surprise, le Mont Boron arrive en deuxième position (6.885 euros le mètre carré). Son cadre de vie et ses superbes panoramas sont très recherchés.
Ensuite, on retrouve le quartier Médecin (6.128 euros), dans le Vieux-Nice. Il paie là son emplacement stratégique et de sublimes immeubles au cachet inimitable.
À un degré moindre, Cimiez (5.471 euros le mètre carré) et Fabron (5.366 euros) affichent des tarifs accessibles, tout en étant très appréciés. Leurs points forts, une ambiance apaisée et de jolis paysages entre mer et collines verdoyantes.
Pasteur et l'Ariane pour les moins onéreux, logiquement
Puis, nous avons les quartiers les moins onéreux, et donc plus abordables pour les ménages aux revenus plus modestes.
C'est le cas notamment du populaire Pasteur (3.140 euros) et de la cité de l'Ariane (1.875 euros), souvent cités parmi ceux pratiquant les prix les plus raisonnables.
Pour 2025, le spécialiste souligne trois perceptives qui devraient animer le marché niçois, à savoir l'émergence de secteurs comme Saint-Sylvestre ou Caucade aux montants encore modérés.
La demande locative devrait conserver une forte tension, portée par une forte proportion d'étudiants et de résidences secondaires, pendant que les aménagements urbains, tels que le prolongement vers le Nord de la Coulée verte, "renforcent l'attractivité de la commune à moyen terme".