Cinq étudiants de l’EDHEC Business School de Nice s'activent, avec leur association "Just Sea It", pour la préservation de nos fonds marins. Rencontre.
Alors que notre ville accueillera la conférence mondiale sur les océans en 2025, certains Niçois sont déjà sur le pont. Ils ont entre 18 et 19 ans, viennent de commencer les études supérieures et débordent de détermination.
Paul Mondou, Gonzalo Fernandez, Cassandra Mottet, Loup Keravel et Paul Meyrueis portent pour la mer un amour sans faille. Originaires de la Réunion, la Normandie, la Costa Blanca (Espagne) ou encore la Côte d'Azur, un même combat : "protéger la mer".
Un sujet tristement d'actualité puisque, chaque année, ce sont environ 229.000 tonnes de déchets plastiques qui atteignent la Méditerranée et dévastent sa faune et sa flore.
Les cinq étudiants organisent des actions avec trois objectifs, disent-ils : "sensibiliser, protéger, rassembler".
Le 16 février dernier, ils récoltaient la somme de 42.000 euros lors d'une vente aux enchères organisée au sein du théâtre des Fransiscains, durant laquelle vingt-cinq donations de vingt artistes azuréens (dont Sabine Geraudie, plus connue sous le nom de SAB) étaient mises à prix.
"C'est incroyable, on n'en revient pas nous même" s'enthousiasme Loup, la "community manager" du collectif.
Sensibilisation auprès d'enfants, partenariat avec SOS Grand Bleu, échange avec des scientifiques… L'association ne s'arrête pas là. Grâce à la somme récoltée, elle peut également financer des activités de sensibilisation.
Et quoi de mieux pour apprendre à connaître les fonds marins que de les voir de ses propres yeux ? "On essaie toujours de mêler l'utile à l'agréable, si c'est trop théorique, les gens se désintéressent".
Alors rendez-vous devant le centre de plongée "Nice diving" pour participer à une session "d'éco-snorkling", une activité durant laquelle les participants inscrits sont directement confrontés à la dégradation de la mer Méditerranée.
"Pour les palmes c'est là, pour les masques-tubas ici !" Un moniteur désigne le matériel à récupérer avant de monter dans le petit bateau de pêche.
Une fois équipés, embarquement immédiat. Dans l'eau, pas besoin de grands discours : les yeux suffisent.
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