Réputée pour sa gastronomie, qui mélange les spécialités françaises, méditerranéennes et italiennes, notre ville a vu arriver depuis quelques années de nouveaux restaurateurs donnant un coup de fouet à sa scène culinaire…
Installés à Nice depuis quelques mois, voire années, ces chefs et cheffes ont apporté un vent nouveau sur la gastronomie locale. Magazine américain de référence, Travel + Leisure a consacré un article à cinq établissements ayant bouleversé les codes de la restauration azuréenne.
Entre les mains de Guillaume Tran-tu, la maison "Mallard" existe maintenant depuis deux ans au 6 rue Maraldi (Riquier). Ancien commis passé entre autres par le "Louis XV" à Monte-Carlo, le propriétaire mise sur un menu simple, court et partageur.
Du bon classique chez "Mallard"

On y déguste du pâté-croûte, des barbajuans d'été, quelques classiques comme la purée au jus avec sa saucisse, un poulet fermier accompagné d’un gratin de macaroni, ainsi que le fameux vol-au-vent ris de veau volaille ou encore du cabillaud nacré.
Des préparations traditionnelles qui vous coûteront environ 50 euros par tête pour un repas complet, entrée, plat et dessert, le tout rehaussé par une belle carte des vins.
Vins de la région et mets frais à "Babel Babel"

Partons ensuite en direction du 2 cours Jacques Chirac pour franchir la porte du "Babel Babel". A cette adresse, Pernille Stubbs, qui exerçait précédemment au "Septime", à Paris, avant la pandémie, est responsable du programme des vins naturels.
La Danoise sélectionne des produits venant de France, d’Espagne, d’Italie et du Portugal. Certains proviennent de la région comme ces liquides rouges du domaine de Vinceline, “La Prom” et “Constance & Clémentine”, mais aussi des blancs comme le “Lys Des Sables” de Fondugues-Pradugues et du rosé, par exemple le “Bandol” de Château Saint-Anne. Ces bouteilles de 75 centilitres sont vendues entre 24 et 54 euros.
Pour la nourriture, l’établissement propose des mets frais : houmous, calamars à plancha, poisson de roche, taboulé, salade de concombre et melon ou encore du pâté de volaille, le tout dans un cadre sublime, face à la mer.
Vanessa Massé apporte sa touche à "Pure & V"

Une autre sommelière est venue exercer ses talents à Nice, Vanessa Massé, propriétaire de "Pure & V", au 7 rue du Lycée (Carabacel). Restaurant étoilé au Guide Michelin, il se base sur une sélection de vins qualitative, ainsi que sur le travail de la cheffe Pinja Paakkonen.
Une cuisine à l’accent scandinave, qui est sublimée par les produits locaux. Dans une ambiance conviviale, vous savourerez des plats axés principalement sur les végétaux et les poissons dans le menu dégustation, à 145 euros.
Le concept original du "Lavomatique"

Bien connu dans la capitale des Alpes-Maritimes pour avoir notamment œuvré au "Bistro du Fromager", Hugo Loubert a souhaité innover et proposer un nouveau concept. En 2019, il a donc lancé avec son frère Grégoire le "Lavomatique", qui comme son nom l’indique, se trouve entre les murs d’une ancienne laverie (11 rue du Pont Vieux).
Logiquement, les lieux sont donc un peu plus étroits (35 couverts), mais la cuisine, elle, ravit les clients, avec en particulier des falafels et des tapas à base d’aubergines fumées, chorizo et piperade de poivrons. On retrouve également brochettes yakitori, et en dessert, une tarte au citron ou un mix fruits rouges, meringue et crème crue.
Sakés et spécialités vietnamiennes au "Banh Meï"

Enfin, ce tour des tables niçoises se conclut au "Banh Meï" (6 rue Rossetti), où le sommelier Renaud Châteaugiron s’est associé voici deux ans à la propriétaire Thi-Hieu Nguyen.
Connu pour sa gastronomie "de rue" plutôt consacrée aux spécialités vietnamiennes (sandwichs, salades, bo bun, phô, nouilles…) à des tarifs convenables, entre 12 et 25 euros, l’établissement a désormais une carte des vins avec notamment quelques sakés naturels.
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