Le candidat de la majorité présidentielle a déjà une victoire à son actif : celle d'avoir challengé l'indéboulonnable Eric Ciotti dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes. Grâce à des soutiens de taille, il pourrait s'imposer au second tour.
Une 1ère circonscription sans Eric Ciotti ? Impensable pour beaucoup, et pourtant le scénario semble possible. Sans surprise, le sortant élu depuis 2007 sur ce territoire s'est qualifié pour le second tour des législatives avec 31.7% des suffrages.
Mais face à lui, il trouvera Graig Monetti. Pour son premier combat politique, l'adjoint au maire de Nice délégué à la jeunesse a récolté 25.9% des voix. A l'aube du second tour, le candidat de la majorité présidentielle est plus déterminé que jamais à rafler le siège de député à son adversaire. Pour y parvenir, il compte sur des soutiens de taille.
Deux anciens Premiers ministres
Bien entendu Graig Monetti peut se reposer sur l'appui de son mentor, Christian Estrosi, mais aussi de l'ensemble de la majorité municipale dont certains élus sont candidats pour ce scrutin.
A ce parterre de figures locales déjà convaincues s'ajoutent les encouragements de deux anciens chefs de gouvernements.
En déplacement dans notre ville le 8 juin, Edouard Philippe a notamment affirmé son soutien envers le poulain du maire de Nice.
Méthode "à distance" pour Jean Castex avec une vidéo postée sur Twitter : "J'ai tenu à apporter mon entier soutien au combat que mène Graig Monetti dans cette première circonscription du beau département des Alpes-Maritimes".
Et d'ajouter : "C'est un homme engagé, profondément républicain, un homme de tolérance et de rassemblement."
Même procédé pour Renaud Muselier, président de la Région Sud : "Votez Graig Monetti, il représente le renouveau, le dynamisme, il représente Nice en étant positif et constructif."
Vers un vote de gauche ?
Le candidat de 29 ans semble aussi plaire à gauche.
Robert Injey, suppléant de la candidate NUPES Anne-Laure Chaintron, appelle à voter pour le prétendant de la majorité présidentielle.
Un report des voix de gauche dédié à "faire barrage à l’extrême droite". "Une évidence quand on est de gauche" estime le membre du PCF niçois.
De son côté, la PS local ne s'est pas totalement prononcé. Le parti incite simplement "à faire barrage à l'extrême droite". L'électeur de gauche aura sans doute compris le message, dimanche.
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