Les Niçois sont de plus en plus nombreux à se convertir aux trajets automobiles en commun. Une très bonne nouvelle pour lutter contre la pollution urbaine.
Prise de conscience écologique ou dégradation du pouvoir d'achat ? Certainement une part des deux. Toujours est-il que d'après la plateforme "BlaBlaCar Daily", le covoiturage est en très fort développement chez nous.
La Région Sud, et en particulier Nice, se classent parmi les meilleures élèves de France.
Depuis des années, les capteurs installés par la municipalité indiquaient qu'une bonne part des véhicules parcourant la Promenade des Anglais ne comportaient qu'un seul passager.
Une mauvaise habitude en décalage absolu avec les impératifs actuels des agglomérations : action contre la - meurtrière - pollution de l'air, lutte contre les bouchons, particulièrement présents chez nous…
Les moeurs évoluent sur la Riviera. Tel que l'indique ce jeudi 2 février "BlaBlaCar", plus de 90.000 trajets en covoiturage ont été réalisés l'an passé en Provence-Alpes-Côte d'Azur ! Ce qui représente une hausse de… 191%.
La ville où les usagers se sont le plus tournés vers cette pratique est Nice (la tendance était déjà bonne il y a un an, expliquions-nous par ici), devant la métropole Aix-Marseille. Toulon ferme la marche de ce "top 3". Seule l'Île-de-France fait mieux que la Région Sud au niveau national.
On l'a dit, rationaliser le nombre de véhicules sur nos voies urbaines est une urgence. Encore faut-il que des outils appropriés et accessibles soient disponibles pour accompagner ce bouleversement.
Ce que Nice Côte d'Azur a bien compris. Nous relevions ainsi dans cet article comment gagner jusqu'à 200 euros chaque mois avec l'application "Klaxit", soutenue par une aide publique.
Rappelons par ailleurs que le gouvernement a mis en place un bonus de 100 euros pour les trajets "longues distances", la même somme étant promise pour les "courtes distances".
L'autre enjeu environnemental est l'évolution de la part de déplacements effectués à vélo. Elle s'élevait à 2 % avant le plan d'aménagement de nouvelles pistes cyclables métropolitaines, présenté il y a deux ans. L'objectif étant de la porter à 10 % en 2026.