Dès le 24 janvier prochain, le casque sera obligatoire pour tous les usagers de trottinettes électriques circulants au sein de la Principauté de Monaco.
Jusqu'alors, le port de cet équipement de protection était obligatoire pour les moins de 18 ans.
Une obligation inscrite dans le code de la route monégasque en février 2020 en même temps que le port de vêtements ou dispositifs réfléchissants pour tous les utilisateurs.
Le gouvernement princier a pris ces mesures lorsqu'il a autorisé les trottinettes électriques à circuler sur la chaussée, les voies de bus et les pistes cyclables. Les trottoirs reste interdits.
Mais quasiment deux ans après l'application de la décision, "le retour d'expérience amène à constater que ces engins sont peu visibles en zone urbaine" estime le gouvernement.
Le port du casque sera donc obligatoire pour tous, qu'importe l'âge. Il est à noter que l'usage d'un tel véhicule est réservé à des personnes de plus de 12 ans.
Et en France ?
Dans l'Hexagone, la législation est moins stricte.
Le port du casque est obligatoire seulement si l'usager circule hors agglomération. Aucune règle ne l'impose en ville.
De même que porter des dispositifs réfléchissants n'est nécessaire que de nuit ou de jour avec une faible visibilité. Le véhicule doit tout de même en être équipé, en plus des feux avant et arrière et de l'avertisseur sonore.
Point utile sur ces engins qui hérissent les Niçois, leur circulation est autorisée sur les pistes cyclables. S'il n'y en a pas, alors la chaussée peut être utilisée si elle est limitée à 50 km/h en ville et 80 km/h hors agglomération.
Les aires piétonnes peuvent également être employées mais à une vitesse maximale de 6 km/h. Circuler sur les trottoirs est interdit, sauf autorisation municipale.
Enfin l'âge minimum pour conduire une trottinette électrique est fixé à 12 ans et la vitesse de circulation doit être de 25 km/h maximum.
Malgré ces règles prises en juillet 2020, les accidents ne sont pas évitables.
Du côté de la mairie de Nice, l'adjoint à la circulation Gaël Nofri souhaite « une réforme », avec « un meilleur encadrement, dont une immatriculation de ces engins ».