Ce mercredi 27 juillet, cela fait tout pile un an que notre cité est entrée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Pour l'occasion, Nice-Presse avec comme guide Tom Obry, créateur du très populaire compte Instagram @Nicestorique, revient sur les sites emblématiques qui ont compté dans cette inscription.
L'Excelsior Régina Palace

Implanté sur la colline de Cimiez en 1897, cet édifice a d'abord été un hôtel de luxe. Dans les années 1930, il a été reconverti en un immeuble d'habitation. "Le Régina, c'est la base de l'inscription de Nice à l'UNESCO, c'est vraiment la villégiature d'hiver" détaille Tom Obry.
"On voit clairement qu'à la fin du XVIIIe siècle, Nice est investie par les grandes têtes couronnées d'Europe tout au long de l'hiver. Le Régina en est le meilleur exemple puisque de grands monarques y sont venus. Il a même accueilli la reine Victoria d'Angleterre."
Sa superficie est de 6.260 m² répartis sur cinq étages. On y trouve des références à l'architecture classique française.
La Villa Masséna

Construit de 1898 à 1901, ce bâtiment a été commandé par le prince Victor d'Essling, petit-fils d'André Masséna. Son fils, André Prosper Victor Eugène Napoléon Masséna, l'a vendu à la Ville de Nice en 1919. Aujourd'hui, il s'agit d'un musée municipal, et d'un haut lieu de cérémonies officielles diverses.
Lire aussi : Cet été à Nice : tout savoir sur les soirées de la Villa Masséna
"Encore une fois, on est dans un style belle époque, on retrace ce côté historique. On voit cette architecture classique du XVIIIe siècle mais aussi des influences italiennes. C'est un peu le mélange que l'on retrouve à Nice au XIXème, on est dans cet aspect empire, très impressionnant, mais aussi dans le très fin, le décoratif."
Le Negresco

Cet hôtel de luxe, installé sur la promenade des Anglais, est l'un des rares survivants de l'hôtellerie du début du XXe siècle. Ouvert en 1913, cet édifice aux allures néoclassiques a été voulu par Henri Negresco.
"C'est un peu la tour Eiffel niçoise. Il est représenté dans de nombreux films. Il est le symbole de ce tourisme de luxe qui s'est mis en place ici. D'ailleurs, il est considéré comme l'un des plus beaux hôtels du monde… C'est un musée à ciel ouvert."
Lire aussi : Nice : le Negresco en pleine métamorphose, voici ce qui va changer
Ce site a lui aussi compté dans l'inscription de notre cité à l'UNESCO. "Il n'y a rien qui représente plus cette belle époque que le Negresco." Concernant l'architecture, Gustave Eiffel a été choisi pour construire la coupole.
Le château de l'Anglais

"C'est vraiment la pépite qui sort toujours du lot." Cet édifice marque l'apparition des châteaux de style exotique à Nice de 1856 à 1858.
"Il a été imaginé par Robert Smith, un officier britannique revenant des Indes. Il a apporté avec lui ces caractéristiques, ce style… C'est aussi ça la belle époque : ce côté un peu excentrique et original. Ici, on le remarque totalement avec l'architecture de ce bâtiment rose et avec cette énorme couronne qui le surplombe. D'ailleurs, il a comme surnom 'La folie de l'Anglais.'"
Ce site est implanté au sud-est du Mont Boron. "Je suis convaincu que cette influence a été un plus pour l'inscription de Nice à l'UNESCO. Cette ville a la chance d'être un réel mélange de cultures."
Le parc de la colline du Château

Les aménagements du parc de la colline du Château ont commencé en 1822. Il a été inauguré en novembre 1826 par le roi Charles-Félix.
"Ce lieu représente cette idée qu'à Nice on flâne, on prend notre temps… Il s'agit de notre forêt en plein milieu de la ville. On vient pour admirer la vue, pour se reposer, pour sortir les enfants…"
Avant, on y trouvait les anciens terrains militaires du château. Ceux-ci ont été cédés, par lettres patentes du 3 mai 1822, afin d'embellir les alentours de notre cité.