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L'ancien premier adjoint de Christian Estrosi à Nice rejoint "Reconquête", à quelques semaines de l'élection présidentielle.
"Vu l'état du pays, il était hors de question que je reste dans mon canapé". Ça y est, après un mois d'échanges avec Reconquête, Benoît Kandel peut l'annoncer à Nice-Presse : il rejoint le parti d'Éric Zemmour, au coeur de la campagne.
"Je veux apporter mon sens de l'organisation et mon expérience, celle d'un serviteur de son pays : colonel de gendarmerie, puis élu municipal et départemental, ancien vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur".
Pour l'ancien bras-droit de Christian Estrosi, Éric Zemmour est le seul à pouvoir "rassembler les droites". "Moi, j'ai toujours été sur ce positionnement. C'est (le maire de Nice) qui s'est boboïsé, qui a dérivé" en se rapprochant d'Emmanuel Macron.
À son crédit, Benoît Kandel rappelle qu'il a été conseiller général "dans les quartiers sensibles du pays niçois, où la population a été abandonnée, privée de logements sociaux, submergée par des flux migratoires incessants".
"On exporte aujourd'hui des cerveaux pour importer des gens qui ne travaillent pas" estime-t-il encore.
Patrick Isnard, coordonnateur de Zemmour pour toute la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, ne boude pas son plaisir : "M. Kandel est une 'grosse prise UMP' pour nous. C'est surtout un patriote, un vrai amoureux de la France qui nous rejoint, avec une compétence incroyable".
Prochaine étape ? Faire venir dans les rangs Éric Ciotti : "il a tout pour être un grand homme d'État. Il pourrait le devenir… avec nous."
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Toujours dans notre ville, l'adjoint Gaël Nofri avait un temps témoigné toute son affection en public à Éric Zemmour, avant d'annoncer qu'il ne le soutiendrait finalement pas dans sa course à l'Élysée.