La Ville de Nice va expérimenter de nouvelles caméras de vidéoprotection équipées d'une intelligence artificielle. Nice-Presse vous dit tout sur ces futurs dispositifs.
A ce jour, 3.300 caméras de vidéoprotection sont réparties partout chez nous. La cité des Anges est ainsi une pointure en la matière puisqu'elle est la ville de France qui en compte le plus. Un palmarès que ne goûtent guère les membres de l'opposition municipale comme indiqué dans cet article. Mais qu'importe, d'ici peu, ces dispositifs vont même évoluer.
Pas moins de 32 objectifs vont pouvoir analyser les mobilités urbaines. Ils seront en capacité, grâce à un système d'intelligence artificielle, de distinguer les différents usagers sur la chaussée.
Pas moins de huit types de mobilités pourront être scrutés - piétons, vélo, voitures, bus… - et répertoriés. La Ville pourra donc dresser un bilan de nombre de personnes qui utilisent l'espace public.
De quoi potentiellement aider à la conception des futurs plans de mobilité mais également de contrôler les véhicules qui circuleront au sein de la future ZFE, la zone à faibles émissions.
L'ensemble du système sera géré depuis le Centre de Supervision urbain (CSU) dont Nice-Presse vous ouvrait les portes en avril 2021 au cours d'une immersion.
Améliorer la circulation
A cette méthode de comptage s'ajoute une volonté d'informer les personnes qui circulent dans Nice.
Certaines caméras seront couplées avec l'application Allo Mairie, téléchargée déjà 30.000 fois. Les utilisateurs pourront ainsi, dès le 1er juillet, visualiser en temps réel l'état du trafic sur plusieurs axes de la cité des Anges.
La promenade des Anglais est concernée, tout comme la voie Mathis mais aussi la pénétrante du Paillon. Des secteurs sujets à une forte affluence à certains moments de la journée.
Il y aura également du changement du côté des caméras mobiles. Jusqu'alors, les 65 objectifs pouvant être déplacés et installés à divers endroits nécessitaient un raccordement électrique. Ils seront désormais alimentés par l'énergie solaire.
Une évolution plus "verte" mais aussi économique puisque chaque appareil est vendu 5.000 euros, soit 10.000 euros de moins que les anciens.
Début des repérages dans la foule
La reconnaissance faciale, ce n'est pas pour tout de suite.
Expérimentée durant l'édition 2019 du Carnaval de Nice, l'emploi de la technologie a été bloqué par la CNIL, la Commission nationale de l'informatique et des libertés.
Qu'à cela ne tienne. La municipalité a annoncé l'arrivée prochaine d'un dispositif capable de suivre un individu à distance et de le repérer dans une foule.
Là encore, les autorités vont s'appuyer sur l'intelligence artificielle sans pour autant user de la technologie tant décriée. Découverte du système dans quelques jours.
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