La police nationale va intervenir sous deux jours, après saisine de la mairie.
C'est, peut-être, "la fin d'un parcours du combattant". Pour cette fois.
Christian Estrosi a annoncé ce mardi 2 août à la presse avoir obtenu du Tribunal administratif de solliciter la préfecture pour l'évacuation du campement illégal installé depuis des semaines sur la digue du Port Lympia — avec 15 personnes, françaises et étrangères. L'aboutissement d'une procédure engagée… en avril dernier. La police devrait intervenir "sous 48 heures."
C'est aussi un symbole repris par le maire de Nice pour réclamer des compétences élargies en matière d'immigration illégale, comme il l'a demandé au ministre de l'Intérieur hier. "Si nous avions été autorisés à agir sans passer par tout cela, nous n'en serions pas là. Les enfants et tous ces pauvres gens non plus" a-t-il noté, avant de s'engager à "mobiliser des solutions humanitaires, pour les situations qui le méritent." Sans promettre de relogement pour autant.
"Nous veillerons, grâce aux caméras, à ce que ces gens ne s'installent pas ailleurs. C'est quand le campement est fixé que la municipalité ne peut plus rien faire dans l'immédiat" a rappelé Christian Estrosi.
Nuisances, « odeurs pestilentielles »…: des riverains du Port remontés s'étaient exprimés dans nos colonnes le 12 juillet dernier. L'un d'eux a d'ailleurs interpellé l'édile ce matin à propos de la présence de seringues et de la pollution du littoral. Cadavres de bouteilles et mégots jonchent effectivement l'espace…
Une décision similaire est attendue par la municipalité pour ce qui est de l'autopont Saint-Augustin.