Le nombre d’interpellations menées par les agents a presque doublé en quelques années. Une bonne part d’entre elles sont liées à la drogue.
- À ce sujet : Jean-Médecin, les Moulins, police municipale… Anthony Borré répond à vos questions sur la sécurité
Info Nice-Presse — Combien d’individus la police municipale a pu arrêter tout au long de 2022 ? On a posé la question, ce dimanche 4 décembre, au premier adjoint Anthony Borré.
“Au 27 novembre, nous avons procédé à 7.498 interpellations. Il y en aura plus de 8.000 d’ici au 31 décembre” a-t-il répondu, tout en précisant que nous en étions à “4.000 il y a cinq ans…”
“Les stupéfiants représentent 1.800 d’entre elles, c’est colossal, notre défi majeur”.
L’an passé, nous avions publié ces mêmes données.
On décomptait alors 8.015 interpellations, en hausse de 52% par rapport à 2020. 2.056 individus avaient été appréhendés pour des infractions à la législation sur les stupéfiants (+126%)
La lutte va s’intensifier
“Nous avons d’ailleurs transmis au nouveau directeur départemental de la sécurité publique les secteurs de la ville où on attend de l’Etat une action très forte contre le trafic de drogue”.
Les secteurs visés sont évidemment les trois quartiers populaires de Nice : l’Ariane, les Moulins et les Liserons, mais également le secteur Jean-Médecin et les environs de la Californie.
Autre info importante : “Je vous annonce d’ailleurs qu’au commissariat Saint-Augustin, on aura une mutualisation des polices nationale et municipale” a évoqué Anthony Borré, chargé des dossiers liés à la sécurité.
“Elles seront regroupées physiquement, dans un même bâtiment. Il y aura donc un Hôtel des Polices en coeur de ville (dans l’ancien hôpital Saint-Roch, NDLR), et un autre à Nice-Ouest. Nous l’avons obtenu du ministère de l’Intérieur”.
“Cela permettra d’avoir des policiers nationaux et municipaux en mesure de mener des interventions communes sur la question du trafic de stupéfiants”.