Ce sujet, déjà évoqué à l'occasion des dernières municipales, en 2020, refait l'actualité ces derniers jours.
L'extrême droite pointe du doigt ce "mini camp" depuis quatre ans. Devant l'église du Voeu, aux abords de la Coulée verte, des migrants installent leurs tentes à la nuit tombée, silencieusement, et repartent aux premières lueurs du jours. Une situation qui ne génère pas de nuisances en journée, et qui ne gêne pas non plus l'organisation des mariages, réguliers le samedi.
Le 8 juin, le premier adjoint au maire, Anthony Borré, annonçait "engager une procédure en référé pour faire évacuer les clandestins qui occupent les abords de l’église depuis plusieurs mois".

La Ville a procédé à l'expulsion d'autres "squats", coup sur coup, depuis l'été dernier : sur la Digue du Port Lympia, à l'Ouest près de l'autopont… À chaque fois, les dossiers prennent plusieurs mois pour être examinés par la justice. Ensuite, le préfet et la force publique peuvent être mobilisés.
Reste à voir ce que deviennent ces sans-abri, s'ils reviendront s'installer au même endroit, ou s'ils iront poser leurs maigres effets personnels dans les mêmes conditions d'insalubrité à quelques encablures de là. En juin 2019, la collectivité avait jeté l'idée de clôturer la placette, ce qui n'a pas été réalisé depuis. La police municipale avait déjà délogé le camp.