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Depuis le début du Carnaval de Nice, les commerçants autour de la place Masséna sont gênés par les infrastructures et cela a des répercussions sur leur chiffre.
"On le sait depuis le début d’année, le carnaval va être une période creuse pour nous" explique Felix Van Hulst, vendeur à Nine, au bas de l’avenue Jean-Médecin.
La ville est sous haute sécurité, les transports ne peuvent pas toujours circuler dans le centre-ville et les parkings sont "chers et complets".
"Les gens se renseignent en fonction des horaires du carnaval et renoncent à bouger le reste du temps" indique Cindy Astri, gérante du magasin de Vape-Store.

Les cafés qui pouvaient autrefois allonger leurs terrasses sur la place Masséna sont également touchées par les animations. "Je perds environ 80% de ma clientèle" se désespère Mounir A., gérant du Moka-kfe.
Pour Coralie D., du So Green, même topo. "On n'a plus les tables au soleil, alors personne ne vient".
Agacés
"On en a marre du Carnaval" s'agace Cindy Astri. Les professionnels ne reçoivent personne lors des horaires des événements.
"Pendant trois heures c'est le vide total ! Juste après, on va avoir un monde fou, on est rythmés en fonction des horaires du carnaval" attend patiemment Charlotte Cauvin, gérante du magasin Bain Soleil au pied de la place Masséna.
Le chiffre d'affaires baisse pour la plupart des enseignes du secteur. Pour ne rien arranger, "on n'a aucun touriste étranger, ou presque, par rapport aux années d’avant-Covid" déplore Felix. En temps normal il y a 20% de touristes étrangers, contre 5% cette année.

Le carnaval avec ses grandes barrières, en plus de gêner les restaurateurs et les cafés, empêche les magasins d’être vus. Contrairement aux autres années, les retombés économiques pourrait être bien plus timides à Nice.