Les élus du groupe Nice Écologique travaillent à la création d'une mission d'information pour comprendre ce qui a fait échouer la halle gourmande jusqu'à présent. Le Conseil municipal de début octobre leur donnera, ou non, l'autorisation de lancer leurs travaux.
Il leur faut 12 petits élus, sur 69. Juliette Chesnel-Le Roux, présidente du groupe d'opposition écolo au conseil municipal, a donc pris sa plume mercredi dernier pour joindre tous ses collègues.
D'après elle, "tirer toutes les leçons de l'échec de la Gare du Sud ces dernières années permettra au nouveau repreneur de ne pas les reproduire", comme elle l'explique à Nice-Presse ce 19 septembre.
Nice Écologique estime que l'on manque d'éléments concrets pour expliquer clairement comment ce concept de halle gourmande installée dans un monument du quartier de la Libé a pu à ce point faire naufrage (hygiène dénoncée, restaurateurs furibards,…).
"Nous ne sommes pas dans la logique de chercher des coupables à tout prix, mais de trouver des solutions pour qu'à l'avenir, ça marche".
Le groupe politique compte tirer le sujet au clair le plus rapidement possible. Mais pour réunir une mission d'information, et avoir accès à tous les documents, il faut se trouver des alliés.
Les ex-RN de Retrouver Nice ont saisi la balle et bond. "J'espère qu'il n'y aura pas qu'eux, chacun des élus peut nous suivre" rappelle Juliette Chesnel-Le Roux.
Les deux conseillers ciottistes, Bernard Chaix et Gaëlle Frontoni, écartés de la majorité centriste l'an passé, n'ont pas encore répondu.
Puisque les Verts ont le nombre de soutiens suffisant, il est possible de déposer la demande de création de mission devant le prochain Conseil municipal. Lequel devra ensuite voter, pour autoriser ou non le lancement de cette inspection.
Vendredi 16 septembre, l'adjoint au maire chargé des commerces, Franck Martin, expliquait dans Nice-Presse qu'il faut s'attendre à "de gros travaux" pour la nouvelle version de la Gare du Sud, promise à une ouverture "au premier trimestre 2023".
Son repreneur, le groupe IERA, va parier sur un concept "basé sur la cuisine méditerranéenne". Sans plus de précisions pour l'instant.