C'est bel et bien acté. L'augmentation du prix des péages entre en vigueur dès ce 1er février. Malgré cette mauvaise nouvelle, les petits trajets domicile-travail ne devraient pas être impactés.
L'augmentation sera de 2.19% en moyenne pour le réseau Autoroutes du Sud de la France (ASF).
Pour compenser cette hausse générale, certains péages vont conserver leurs grilles tarifaires de 2021.
Le trajet Antibes-Nice restera à 1.60 euros, tout comme la portion Nice-Monaco facturée 3.90 euros comme l'année précédente.
Des itinéraires souvent empruntés par des travailleurs pendulaires.
Vinci Autoroutes a annoncé bloquer les tarifs des péages pour 80% des trajets de moins de 30 km. Deux tiers des parcours de moins de 50 km sont également concernés.
Une mesure prise pour "préserver le pouvoir d'achat des automobilistes" et "favoriser les déplacements du quotidien".
L'abonnement Ulys 30 permet également aux usagers réguliers de bénéficier d'une réduction de 30% sur l'itinéraire de leur choix.
Les tronçons de contournement de 34 agglomérations seront également épargnés.
Bien avant ces annonces communiquées le 31 janvier, le député maralpin Eric Ciotti avait fait, le 24 janvier, une demande de gel des tarifs pour le péage Nice Saint-Isidore, situé sur l'axe de contournement de la capitale azuréenne.
Une demande entendue et acceptée, le 27 janvier, par Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes.
Quelles augmentations ?
Pour le reste, certains trajets seront plus onéreux.
Ceux qui rallient Le Muy à Nice devront s'acquitter de 8.60 euros contre 8.40 auparavant.
Les usagers venant de Fréjus devront débourser 6.10 euros pour arriver jusqu'à la capitale azuréenne, contre 5.90 euros.
Le trajet Brignoles-Antibes reste le plus cher avec 11.80 euros nécessaires pour passer les barrières de péages contre 11.60 euros avant ce 1er février.
Le parcours Le Muy-Cannes, lui, passe à 5.40 euros, soit 10 centimes de plus que l'année dernière.