Le Décodage de Nice-Presse, chaque jeudi en direct à 7h15 et 9h15 dans la matinale de BFM Nice Côte d’Azur.
Il s’est lancé avant ses concurrents, c’est Philippe Pradal…
Oui et pour l’instant c’est plutôt simple, puisque l’ancien maire de Nice n’avait alors pas d’adversaire déclaré
Avec la bannière Horizons, le parti d’Edouard Philippe, il est candidat à sa réélection dans le nord de Nice, Saint André de la Roche, La Trinité et Falicon, c’est la 3e circonscription
Mercredi, il était sur le terrain pour son premier déplacement de campagne, quartier de la Libération. Il nous a expliqué qu’il compte défendre le sérieux et le retour de l’ordre pour se démarquer
Ce qui va être compliqué : dans ce territoire assez populaire, le RN et l’union de la gauche ont toute les chances de faire de gros scores
Il y a deux ans, l’extrême droite s’était lancée dispersée, ça ne sera peut être pas le cas cette fois (mise à jour : Bernard Chaix a depuis annoncé dans nos colonnes être le candidat unique du RN et des LR), et elle n’était pas portée par la dynamique que l’on voit ces derniers mois. Il s’était retrouvé au second tour face au candidat de la Nupes, Enzo Giusti, qui d’après les rumeurs devrait se présenter à nouveau (mise à jour : d’après nos informations, c’est finalement la socialiste Laure Quignard qui est investie par le NFP)
Pour lui, Philippe Pradal peut compter sur sa notoriété, son implantation locale, le soutien de Christian Estrosi et de la « machinerie estrosiste », qui sait faire campagne depuis 30 ans. Le risque évident, et il va être difficile à écarter, c’est le courant de « dégagisme » qui semble se propager contre tous les soutiens d’Emmanuel Macron et du gouvernement.