Le spécialiste de la literie Emma publie un classement des villes françaises les plus "propices à la détente". Basé sur plusieurs critères d'analyse, il place la capitale azuréenne plutôt loin du podium.
Dans quelles communes peut-on se la couler douce ? On aurait pu penser au premier abord à plusieurs coins de la Côte d'Azur… mais il n'en est rien.
L'enseigne de litterie Emma a dévoilé son palmarès des villes françaises les plus propices à la détente. Nice n'arrive qu'en 14ème position.
Lire aussi >> Envie de déménagement : la Côte d'Azur boudée par les Français ?
Notre cité obtient ainsi la note de 90/100. Le facteur qui pèche ? Notre nombre moyen d'heures de sommeil, où l'on n'obtient que 74/100. Les Niçois cartonnent, en revanche, sur leur gestion du stress au travail (96), le nombre de spas disponibles (97) ou encore au niveau de l'anxiété générale (95).
Toulon est la seconde ville de Provence-Alpes-Côte d'Azur a faire partie du top 20, avec une note de 82/100. Marseille est 23e, avec 73/100.
Sur le podium, Angers caracole en tête (100/100 !), suivie par Annecy (97) et Rennes (97).
Du côté des "petites villes", le top 3 est dominé par Ajaccio, Carcassonne et Saint-Tropez. Antibes arrive 21ème.
Quels critères d'évaluation ?
Emma a pris en compte 50 villes de l'Hexagone, puis a divisé les concurrentes en deux groupes : celui des grandes villes et celui des petites villes (en fonction de la population et de la taille).
Trois familles de données ont été créées, chacune constituée de plusieurs indicateurs :
- Mode de vie et habitudes de sommeil : surcharge de travail, consommation d'écrans (téléphone, télévision…), nombre moyen d'heures de sommeil, pollution sonore et lumineuse et pollution de l'air
- Facteurs de santé : stress et anxiété, fréquence des soins liés à la santé mentale, fréquence des soins liés à la santé physique, nombre d’heures d’activité physique et alimentation
- Infrastructures : centres de bien-être et spas, centres de yogas, salles de sport et complexes sportifs, parcs et sécurité, services de santé mentale et loisirs et culture.
Toutes ces données ont été recoupées sur la base de plusieurs enquêtes dont certaines réalisées par Eurostat, l'Agence nationale de sécurité sanitaire ou encore l’INSEE.