Mercredi 30 mars, la Ville de Nice a mené une opération de “reconquête territoriale”. Dans le viseur des autorités, certains commerces mais aussi les livreurs en deux roues.
72 agents étaient réunis sur le terrain sous la houlette du préfet des Alpes-Maritimes.
Une mission menée dans le quartier Notre-Dame par des policiers nationaux et municipaux, mais aussi des chiens renifleurs, des fonctionnaires de la police aux frontières ou encore des agents de l’URSSAF.
Bilan des courses, “109 infractions ont été relevées contre les livreurs en deux roues” fait savoir Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice Christian Estrosi délégué à la sécurité.
Ce tour de vis à l’endroit des coursiers motorisés n’est pas nouvelle. En décembre dernier, la municipalité prenait des mesures face aux nuisances générées par les livraisons de repas à domicile.
Pour le reste, cinq personnes ont été interpellées pour défaut de papiers et possession de stupéfiants. Un cas de travail dissimulé a également été décelé.
Côté commerces, 14 établissements ont été contrôlés. Parmi eux, deux ont été fermés à cause de leur défaut d’hygiène et pour vente d’alcool sans licence. 100 kilos de denrées avariées ont été détruits.
Au programme également, “plusieurs mises en demeure pour hygiène et rappel des nuisances clientèles en extérieur”, comme l’a souligné Isabelle Visentin, élue déléguée au Territoire cœur de Nice.
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