- Vous lisez un épisode de “Le Vieux-Nice, l’âme de la cité”, l’un des dossiers de Nos Quartiers, la nouvelle rubrique gratuite de Nice-Presse.
Quartier le plus ancien et le plus emblématique de la ville, le Vieux-Nice a énormément évolué au fil des siècles. Retour en images sur son riche passé…
Cours Saleya
Point de repère emblématique de la ville, le cours Saleya est réputé pour abriter le mythique marché aux fleurs.
Ici, en 1974, on peut y apercevoir des halles en dur, permettant aux nombreux bancs d’être à l’abri des intempéries. Les voitures, elles, sont stationnées directement sur place.
Sur le deuxième cliché, datant de l’entre-deux-guerres, les halles ne sont pas permanentes. Les arbres, eux, sont encore présents :
Place Pierre-Gautier
Lieu incontournable du Vieux-Nice, esplanade du Palais Sarde, siège de la Préfecture des Alpes-Maritimes depuis le XIXe, la place Pierre-Gautier est l’épicentre du marché.
Sur la première photo, on remarque un banc avec le Palais Sarde en toile de fond, au début du XXe siècle. Sur la seconde, le marché photographié en plein hiver.
Il y a cent ans, un autre marché, installé tout près, rue Saint-François de Paule :
Place Saint-François
La place Saint-François, célèbre pour son marché aux poissons - sa tour éponyme se trouve à une rue de là - photographiée dans les années 1980. Sur le deuxième cliché, on peut y apercevoir sa fontaine, immortalisée en 1948. Tout à droite, le Palais communal, ancien Hôtel de Ville, occupé par la CGT de la Libération jusqu’aux années 2010. Il était question d’y ouvrir un musée avant 2025 et de nouveaux travaux, mais le projet n’est plus confirmé aujourd’hui.
Ensuite, l’immeuble - utilisé comme cinéma, local à poubelles, « dancing»…- duquel on a redécouvert une église du XIIe siècle, depuis transformée en théâtre. Et tout à gauche, l’Aigle d’Or, nouveau quartier général du Théâtre national.
Colline du Château
Grand parc paysager et urbain, la colline du Château doit son nom de son ancienne fortification (un château, une citadelle…), rasée par Louis XIV, en 1706. Des hommes vivaient là depuis au moins 1000 ans, d’après les multiples fouilles qui y ont été entreprises.
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Mais aussi…
Le secteur des Ponchettes en 1979 — dont les environs ont bien changé !
La façade d’une boutique de la mythique rue Droite, à l’angle de la rue de la Loge, en 1982.
La même rue, immortalisée par une carte postale de 1910 :
Les abords de Sainte Réparate n’ont que peu bougé, si ce n’est les bancs et le kiosque qui ont disparu, et les terrasses des bars-restaurants qui ont gagné du terrain.
