Sans surprise, la capitale des Alpes-Maritimes est encore parmi les villes les plus embouteillées de France. En septembre, les automobilistes ont perdu un temps fou sur la route.
Il n’est pas conseillé de regarder votre téléphone lorsque vous êtes au volant, mais voilà une étude qui devrait vous intéresser une fois arrivé au travail ou à votre domicile…
D’après un baromètre du spécialiste des systèmes de navigation GPS TomTom, relayé par le magazine Auto Live, Nice serait l’une des villes françaises faisant perdre le plus de temps à ses automobilistes à cause des embouteillages.
Ce n’est pas une surprise, même si le dernier rapport sur le sujet de l’entreprise néerlandaise datant de mai 2023 nous offrait quelques motifs d’espoir sur la période 2022.
Presque 16 heures perdues dans les bouchons !
Même si certains usagers s’adaptent, empruntant entre autres les transports en commun, la capitale des Alpes-Maritimes est désormais sur le podium des communes françaises les plus concernées par les bouchons.
En septembre 2023, les Niçois et les Niçoises sont restés arrêtés dans leur véhicule presque 16 heures (15h50). C’est plus qu’à Lyon (15h10, 4e), Montpellier et Rennes (14h44, 5es ex aequo) ou encore Bordeaux et Toulouse (14h30, 6es).
Deux agglomérations seulement devancent Nice, avec sans surprise Paris, mais de 13 minutes simplement (16h03). Loin devant tout le monde, nous retrouvons Marseille (17h49), qui sur le mois écoulé a connu plusieurs événements expliquant ce phénomène : visite du pape François, Coupe du monde de rugby ou encore travaux sur le tramway.
A Nice, aussi, ce 9e mois de l’année a été marqué par le Mondial du ballon ovale ou encore le championnat du monde d’Ironman. Des manifestations certes pas de l’ampleur de celles dans la cité phocéenne, mais qui peuvent expliquer ces chiffres.
Encore du temps perdu en 2023
Et si l’on s’amuse au jeu des comparaisons avec l’année précédente, on remarque que les conducteurs de notre ville ont perdu 36 minutes de plus dans les embouteillages, beaucoup moins que Paris (+1h06), mais plus que Lyon par exemple (+26 minutes).
A Marseille, l’attente est moins longue en 2023, avec un gain de 26 minutes par rapport à l’an dernier, même si cela ne suffit pas à perdre cette première place.