Pour le tissu économique villefranchois, une indemnisation des enseignes touchées par l'interdiction des plus grandes croisières ne représente pas une solution crédible. Les pros assurent "poursuivre la mobilisation", avec l'ambition d'obtenir un "arrêté métropolitain réécrit".
Le président de la Métropole a tenté d'apaiser, manifestement sans un plein succès. À l'antenne de nos confrères d'Ici Azur (ex-France Bleu), Christian Estrosi promettait le 4 février d'indemniser les professionnels de Villefranche-sur-Mer qui se trouveraient impactés par la signature récente de l'interdiction de certaines croisières le long du littoral métropolitain. Sont concernés les navires embarquant plus de 900 passagers.
Avec une prise de parole qui rassemble les commerçants villefranchois et l'Union Maritime du 06, tous deux rappellent que "nous ne sollicitons ni aides ni subventions. Contrairement à ce qui semble sous-entendu, notre démarche ne vise pas à obtenir de l'argent public, mais à défendre nos entreprises et nos emplois face à une décision arbitraire imposée sans concertation."
"Dialogue infructueux avec la Métropole"
Tout en dénonçant la logique-même de la Métropole : "Le tourisme de croisière à Villefranche a trouvé un équilibre qu’il suffit de préserver en respectant les engagements de développement durable déjà signés devant l'État par la Métropole. Dans le contexte de déficits actuels, il serait irresponsable de solliciter les contribuables pour compenser une décision politique brutale, qui pourrait simplement être ajustée."
Remontés, les pros évoquent une "vision étriquée (qui) reflète une légèreté et une impréparation inquiétante face à une réalité économique". Cette proposition d'indemnisation "démontre l'existence d'un écosystème diversifié touché de plein fouet. L'arrêt des croisières impacte bien plus que les seuls commerçants : taxis, artisans, et professionnels du secteur maritime".
Pour finir, ils pointent un "dialogue infructueux avec la Métropole" après un échange au cours duquel Christian Estrosi aurait "exprimé son refus de revoir son arrêté, condition sine qua non à un dialogue apaisé".
"Si cette annonce visait à diviser les acteurs économiques, elle a produit l'effet inverse : notre mobilisation s'est consolidée, unissant les professionnels de tous les secteurs concernés face à cette situation (…) Nous restons néanmoins mobilisés pour trouver une issue positive et constructive".
On ne va pas laisser la mer, les plages , la cote , les paysages pourrir et se détériorer pour quelques commerçants. L'intérêt général doit primer. Les commerçants ne sont pas près à faire des efforts pour les Niçois, Cannois, ou autres habitants de la côte. Ils s'en fichent même complètement. Alors pourquoi tout sacrifier pour eux. En plus ce sur tourisme participe à la montée des prix sur toute la côte au détriment de ses habitants qui payent tout au prix fort , c'est à dire prix touristes. !!
Si on raisonne comme vous pourquoi ne pas aller plus loin… travaillant sur l'Aarenas en face des pistes de l'aéroport j'ai pu constater et apprécier la bonne odeur de kérosène en sortant du bureau à 18h00… On ferme l'aéroport aussi ? Au lieu de ça on travaille à l'agrandir, 2 poids 2 mesures, et surtout une bonne dose d'hypocrisie.