La préfecture des Alpes-Maritimes, qui ne livre pas son point de vue sur la mesure, est en train d’analyser l’acceptabilité de cette interdiction partielle des croisières. Si elle décidait de « déférer l’arrêté » auprès de la justice, la décision serait suspendue.
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Vendredi, Christian Estrosi signait à la surprise générale un arrêté banissant les croisières de grande capacité - plus de 900 passagers - le long de nos côtes au 1er juillet 2025, « pour mettre fin au surtourisme ». Villefranche-sur-Mer est principalement concernée, mais sa mairie n’a pas été consultée — elle réfléchit d’ailleurs à des recours.
Un sujet sur lequel la préfecture travaille… de près : « nous sommes en train d’étudier les choses, d’en vérifier la légalité. Nous pourrions faire appel à des intervenants extérieurs pour expertiser tout cela » renseignait Hugues Moutouh devant les journalistes ce mercredi 29 janvier. « Je précise quelque chose : si nous venions à signaler ce dispositif à la justice, ce serait suspensif…»
Plus largement mais toujours au sujet de ses rapports avec la Métropole, le préfet a fait une mise au point, cette fois sur l’effigie de Jeanne-d’Arc installée à Nice-Nord et objet de polémiques diverses.
« Nous ne sommes pas dans une République fédérale. La même loi s’applique partout, mon rôle est d’y veiller, c’est ma mission constitutionnelle. Dès que j’ai un doute sérieux, je saisis la justice. C’est ce que j’ai fait pour la commande de cette sculpture ».
Depuis, le Tribunal administratif a choisi de casser le marché, conclu sans mise en concurrence. Un appel est en cours et la Régie publique des Parcs d’Azur, mise en cause, « dément toute illégalité ».



