Thierry Mariani et Philippe Vardon recevaient mercredi 5 mai quelques étudiants pour échanger autour de la crise sociale que vivent les jeunes depuis maintenant plus d'un an. Nous y étions.
Ils venaient à la fois de Nice, d'Aix-en-Provence ou encore de Marseille. Hier, après une journée marathon passée entre Marseille et Toulon, le candidat aux régionales Thierry Mariani réunissait quelques étudiants dans la permanence RN niçoise.
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Au programme : comment venir en aide concrètement aux étudiants confrontés à une très grande et nouvelle précarité, ceux qui ont perdu leur temps partiel à cause du Covid et qui ne bénéficient pas non plus des bourses, notamment.
Au fil des échanges, le candidat a réaffirmé son soutien à l'idée du syndicat étudiant UNI, dans lequel s'est engagé Thierry Mariani dans sa jeunesse et dont quelques membres étaient présents : "Nous défendrons la mise en place d'un ticket resto à 6,60€ par jour (dix par mois, NDLR)" a confirmé l'eurodéputé. Il sera payé à 50% par l'étudiant, 25% par l'Etat, et 25% par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, si le RN remporte les élections en juin prochain.
La mesure est chiffrée : elle coûterait cinquante millions d'euros chaque année au conseil régional dans le cas où tous les étudiants avaient recours au dispositif.
"Il est temps que la Région se bouge"
"Les grands oubliés, ce sont les étudiants issus des classes moyennes, qui ont un appart qui coûte cher, une voiture à payer et le job étudiant qui a sauté" témoigne l'un des jeunes dans l'assistance. "Les seuils ne sont pas toujours justes" abonde le conseiller municipal RN Philippe Vardon. "Les boursiers arrivent à être dans le circuit, mais pour les autres, cent euros de plus sur la fiche de paie des parents et il n'y rien comme soutien".
Autre problème soulevé par les participants à la réunion : l'emplacement des équipements CROUS. "Une bonne partie des étudiants azuréens n'en bénéficient pas, alors que c'est sur ça que le gouvernement concentre ses efforts" regrette l'un des concernés. "Si vous êtes à l'IUT de Cannes, Grasse ou Menton, vous n'avez rien".
Souriant et empathique, Thierry Mariani s'y engage : il compte bien se battre pour instaurer ces tickets alimentaires : "c'est un effort certain pour la collectivité, mais on est une grande région. Elle va pousser l'État à s'engager, et toutes les autres reprendront cette idée. Il est temps que la Région se bouge."
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