"Je veux rendre hommage à Bernard Gonzalez". L'intéressé n'a pas réagi, mais c'est la municipalité niçoise qui prend la défense du préfet des Alpes-Maritimes.
Ce mardi 12 décembre, la députée Les Républicains Christelle d'Intorni affirmait dans l'émission que nous proposons avec RCF Radio que le représentant de l'État n'est qu'insuffisement compétant pour faire face au narcotrafic et à la crise des migrants.
"Il ne comprend pas la situation dans laquelle nous sommes, alors qu'il devrait prendre ses responsabilités" enfonçait-elle.
Anthony Borré, premier adjoint de Christian Estrosi et chargé de la sécurité, lui a répondu à l'antenne de notre partenaire BFM Nice Côte d'Azur dans la soirée : "c'est un grand serviteur de l'Etat, qui a une vraie expérience dans la lutte contre le trafic de stupéfiants".
"Quand je lis les propos de cette parlementaire (Christelle d'Intorni, ndlr) je suis indigné par ces attaques. Il a beaucoup servi notre département".
Plus tôt dans la journée, c'est le maire lui-même qui profitait d'un discours devant les forces de l'ordre et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour répondre vertement à un autre article de Nice-Presse, cette fois-ci au sujet des critiques du député Eric Ciotti à l'endroit de la direction des policiers municipaux.