La sécheresse comme les fortes chaleurs ont rythmé l'été maralpin. Il va falloir s'y faire !
À Nice, la Coulée verte a tourné au jaune. Complètement cramé, le gazon de la Promenade du Paillon.
Et pour cause : il n'y a jamais eu aussi peu de pluie dans le Var et les Alpes-Maritimes que ces derniers mois.
Météo-France dévoile ses données sur un an, de septembre 2021 à août 2022, au sujet de la sécheresse sans précédant qui touche la Côte d'Azur.
Dans le 06, on a vécu "l'année hydrologique […] la plus sèche jamais observée", indique l'organisme. Il y a ainsi eu 44% de précipitations en moins sur cette période par rapport à la normale.
Au niveau du pays entier, la période de septembre 2021-août 2022 est la deuxième plus sèche depuis le début des relevés, mais derrière 1975-1979.
Par ailleurs, depuis les premières statistiques effectuées par Météo France il y a plus de 75 ans, jamais un début d’été aussi chaud n’avait été enregistré chez nous.
Les températures s'affichaient trois degrés au-dessus des normales de saison à la fin du mois de juillet. En 2012, l’écart n’était que de 0,8°C. Nous observions 2 degrés en 2019.
Les normales ont même été dépassées de 3,5°C en Corse.
Comment sera la vie à Nice en 2040 ? Nice-Presse a demandé à un expert du climat cet été :
"Nice reste protégée des températures extrêmes, mais les nuits tropicales vont devenir plus nombreuses. Il faudra supporter cette moiteur de l’air. On a aussi d’autres problématiques particulières."
"Je pense notamment au risque d’incendie dans les forêts et la problématique de la gestion en eau. On peut aussi avoir une inquiétude à propos d’événements extrêmes à l’approche de l’automne, comme ce qu’il s’est passé dans la Roya (avec la tempête Alex d'octobre 2020, NDLR)."