Info Nice-Presse - La polémique autour de la statue de Jeanne d’Arc à Nice se poursuit avec un nouveau rebondissement. Malgré un ordre écrit du préfet, fondé, dit-il, sur la décision du Tribunal administratif, la Métropole « refuse » de démonter l’effigie.
Brève - Anthony Borré, vice-président de la Métropole, affirme dans nos colonnes ce 31 janvier que cette injonction repose sur une « interprétation juridique » contestable et rappelle qu’un appel est en cours (bien qu’il ne soit pas suspensif). Selon lui, rien ne justifierait un retrait immédiat.
Le préfet Hugues Moutouh a plusieurs fois rappelé sa position et s’attend à ce que Nice-Côte d’Azur applique la décision de justice. Il envisage même une intervention des services de l’État si celle-ci refusait de s’y plier.
La commande de la statue, réalisée par l’Atelier Missor pour la Régie des Parcs d’Azur, un satellite public chargé de la gestion des parkings, avait été jugée irrégulière par le Tribunal administratif en raison de l’absence de mise en concurrence.
« Et si le préfet mobilisait plutôt les policiers contre les délinquants, les dealers, les individus alcoolisés de la Place Garibaldi, plutôt que contre Sainte Jeanne d’Arc ?»
Cependant, Anthony Borré insiste sur la nécessité d’attendre l’issue de l’appel et critique la priorité donnée à cette affaire par la préfecture. Il plaide pour un dialogue constructif, tout en réaffirmant la détermination de la collectivité à ne pas démonter l’oeuvre tant que la procédure judiciaire n’est pas définitivement tranchée.


