À Beaulieu, un nouveau fonds d’investissement lancé cette année s’empare d’un établissement de milieu de gamme qu’il entend bien booster. Avant d’en racheter deux autres en Paca.
La majorité des chambres d’hôtels niçoises sont désormais des 4 ou 5 étoiles, et les projets continuent de se multiplier. C’est aussi le cas dans les communes de la métropole. On apprend ainsi ce lundi 4 novembre qu’un fonds d’investissement - Santareim Partners, pour ne pas le nommer - vient de racheter l’hôtel du Comté de Nice, à Beaulieu-sur-Mer.
Un brin vieillot, il était resté dans son jus ces dernières années. Mais sa position entre Nice et Monaco, dans l’une des plus belles communes littorales, justifie l’opération. Ainsi, l’établissement sera fermé jusqu’en mars de l’an prochain, nous apprend l’agence d’attractivité Invest in Côte d’Azur.
Les espaces communs seront « repensés et modernisés ». L’hôtel justifie actuellement de trois étoiles, pour ses 32 chambres. Toutes seront revues. Deux studios seront découpés pour en proposer quatre, au rez-de-chaussée.
En Paca, 20% des chambres de prestige sont niçoises
« Cette première acquisition (menée par Santareim Partners) sur la Côte d’Azur s’inscrit dans une dynamique plus large, avec deux nouveaux projets déjà planifiés dans la région PACA d’ici la fin de l’année ».
Rappelons que la destination Nice-Côte d’Azur est en pointe dans la montée en gamme du territoire : ainsi, dans les 6 départements de la région, 20 % des chambres d’hôtels dites de prestige sont niçoises ! La capitale de la Riviera détient à elle seule, a-t-on calculé, 40,4% et 20,6% du parc des quatre et cinq étoiles.
Début juillet, c’est un DoubleTree-Hilton qui ouvrait tout près de la gare, dans le diamant de verre Iconic, pensé par Daniel Libeskind, lequel avait précédemment oeuvré à la reconstruction du World Trade Center de New York.
L’autre évènement récent pour le secteur, c’était l’inauguration du Convent, un hôtel néo-provençal aménagé dans un ensemble patrimonial du centre-ancien. Sans oublier, il y a deux ans, l’arrivée de l’Anantara Plaza tout près de la mer, digne de ce qui faisait de mieux au cours de la Belle Époque.



