Le contexte d'après-pandémie et de guerre en Europe a empêché un retour complet au niveau de fréquentation pré-Covid. Mais plusieurs nouveautés attirent du monde.
Le rush annuel. Le patron du deuxième aéroport de France fait le point ce 26 juin, alors que la saison se lance. Dans le magazine municipal niçois, Franck Goldnadel, président du directoire de la Société des aéroports de la Côte d’Azur (Saca) dévoile plusieurs chiffres. "En 2019, on a enregistré 14,5 millions de voyageurs de passage dans notre aéroport. En 2020, avec la Covid, on est tombé à 4,6 millions, 6,5 en 2021. L’an dernier, on a retrouvé 12,12 millions de passagers. Ça a bien remonté".
Pourquoi le niveau pré-coronavirus n'a-t-il pas été atteint ? "La Chine a réouvert très tardivement, et un autre événement a aussi son incidence : la guerre en Ukraine. Il y a des interdictions de vol vers et depuis la Russie, et nos amis ukrainiens ne peuvent plus se déplacer comme ils le faisaient avant".
En réalité, la Riviera attire les foules en permanence. En été, la fréquentation s'établit autour de 50.000 passagers par jour en moyenne, contre 30 à 40.000 passagers par jour en hiver.

Cet été, la plateforme niçoise propose 116 destinations directes, contre 121 en 2019. Côté vols perdus, ceux de Chine, d’Ukraine, et de Russie, donc.
Pour les "nouveaux", l’Arabie Saoudite, Malte, la Géorgie, le Qatar… "Des destinations européennes, et des villes des pays du Golfe, comme par exemple Ryad et Doha mais aussi, une nouvelle destination outre-Atlantique : Atlanta par Delta Airlines, qui desservait déjà New York". Au total 44 pays sont desservis, par 55 compagnies aériennes.
Pour rappel, 500 personnes travaillent à l'aéroport de Nice pour la Saca, sur un total de 8.000 travailleurs, incluant la sécurité et les commerçants, notamment.